mercredi 9 janvier 2013

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre - Ruta Sepetys

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Mon résumé : 


Lituanie, Juin 1941.
Lina a 15 ans lorsque la police secrète soviétique les arrêtent, elle, sa mère et son jeune frère Jonas. Entassés dans des wagons à bestiaux, ils sont déportés comme des milliers d'autres Lituaniens. D'un camp de travail forcés à l'autre, brutalisés, affamés par l'armée, ils tenteront de survivre, en gardant toujours l'espoir d'être secourus.







Mon avis :

Je vous avoue que je n'avais pas lu le résumé avant de plonger dans ce roman, le titre seul m'attirait. Ce n'est pas seulement une bonne surprise, c'est une révélation, un roman nécessaire. On a beau avoir étudié la seconde guerre, certaines parties en reste inconnue, et les déportations massives des habitants des pays baltes sous Staline fait parti de ces chapitres dont on entends moins parler. Ce roman bouleversant donne envie d'en savoir plus


Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre est avant tout une fiction, l'auteure le précise dans ses remerciements. Elle-même descendante Lituanienne, elle raconte que sa famille a fuit avant les déportations massives, mais elle s'est intéressé à l'histoire de son pays d'origine.


D'un point de vue historique, Ruta s'est inspirée de témoignages de survivants. Les personnages sont fictionnels, sauf l'un d'entre eux, qui apparait à la toute fin et dont je ne dirai rien pour ne pas spoiler. Ce roman est poignant, pas à une seule seconde je me suis demandée si c'était une fiction ou non, les faits semblent si réels, et surtout, malheureusement plausibles. Les descriptions sont justes, sans jamais tomber dans la facilités ou dans l'ultra violent, comme si Ruta tentait de rester objective sur les horreurs dont sont témoins ces personnages. Elle n'aggrave pas les situations, elle ne décrits pas à outrance pour choquer et faire réagir le lecteur.
Cette aspect de son écriture m'a beaucoup plu, j'ai été suffisament émue par l'histoire pour qu'il ne soit pas utile d'en faire plus. L'avantage c'est que malgré ce thème très dur, des lecteurs même jeunes peuvent le lire sans craintes.

L'autre point important dans ce roman est la notion d'espoir, peut-être car le personnage principale est une jeune fille. Peut-être par tradition et respect envers ce peuple qui a tant souffert, mais dont on sait si peu, un peuple qui vit encore dans le silence.
Peu importe la raison, mais cet espoir qu'ont les personnages de retrouver leur liberté et leur pays est l'autre chose qui 'a émue. Il n'est quasiment jamais question de haine, alors qu'ont pourrait s'y attendre. Il n'est question que de solidarité et de l'amour qu'ils se porte les uns aux autres.

Les personnages pourraient n'être que le prétexte pour raconter cette partie de la Deuxième Guerre. J'ai déjà lu ce genre de livres. Mais ici non, ils ont leur importance, ils existent vraiment, c'est entièrement grâce à eux que le message d'amour et d'espoir passe. Ce sont eux vivent cet enfer et qui souhaitent en sortir pour retrouver leurs foyers. A peine décrit physiquement, leurs existences revient à leurs émotions, à leurs mots.
Le courage et la détermination dont ils font preuve les rends plus qu'attachants, à chaque chapitres, à chaque horreurs, je les soutenais, et je souhaitais qu'ils retrouvent les autres membres de leurs familles et leurs maison au plus vite.


Les mots me manquent un peu pour parler de ce roman, j'ai l'impression de ne pas lui rendre justice, alors en un mot, j'ai passionément aimé ce livre que je conseille à tous, par l'intérmédiaire de mon blog, mais aussi IRL (oui j'en ai déjà parlé autour de moi XD).

Bonne lecture à tous et à toutes.