lundi 11 avril 2011

Un chant de Noël – Charles Dickens

0 commentaires
Quel meilleur jour de l’année pour poster un mot sur ce livre ? Hier soir peut-être, juste avant le coucher des enfants… Oui, mais hier soir j’étais un poil occupée, donc bon… (billet posté pour la première fois le 26 décembre 2009)

Un chant de Noël est l’histoire d’Ebenezer Scrooge, un vieil homme, avare, égoïste et grincheux. La veille de Noël, le fantôme de son associé Jacob Marley lui rend visite; en effet à sa mort il est devenu fantôme pour se racheter de son comportement de son vivant. Pour aider son ancien ami à ne pas connaître le même sort il lui annonce la venue de trois fantômes les trois prochaines nuits. Il devra les écouter, voyager avec eux, et espérons-le, changer !

Concernant le style, je me suis profondément ennuyée sur une grosse partie du livre, trop de descriptions à mon goût. J’ai sauté pas mal de passages.
Les personnages sont un peu caricaturaux, le méchant Scrooge, le gentil neveu, le commis qui a tout les malheurs du monde, l’ancien associé repentant de ses mauvaises actions… Comme dans un conte en fait…
La narration est originale (comparé à ce que je lis d’ordinaire), l’histoire est racontée par un narrateur externe. J’ai commencé ma lecture comme toujours, dans ma tête, mais je n’arrivais pas à rentrer dedans. Finalement je l’ai recommencé du début mais à voix haute et soudainement j’ai réussi, à partir de là, je l’ai dévoré. Malgré la longueurs des descriptions et la simplicité de l’histoire, j’ai voulu connaître la suite.

C’est une histoire parfaite à raconter à des enfants, un peu de frissons avec les fantômes, une morale gentillette et une fin où tout le monde s’aime (désolée du spoiler mais franchement vous vous y attendiez, non ?). Mais je pense que pour des adultes, l’intrigue est un peu mince.

Ce livre est à mon avis le livre idéal à lire à des enfants le soir de Noël, je comprends qu’il soit devenu un classique parmi les contes, le cadre (Noël dans un Londres victorien), le ton du narrateur et bien sur l’histoire.

Il fait désormais parti des livres de ma liste “cadeaux à faire”, j’ai juste à attendre qu’une amie tombe enceinte et hop je le lui offre. Après tout, n’est-ce pas en lisant des histoires aux enfants qu’on leur donne le goût de lire ?

Le cadeau du Froid – Velma Wallis

0 commentaires



Tout d’abord, merci à Livraddict et aux Éditions JC Lattès de m’avoir permis de participer à ce partenariat.

Velma Wallis est née en Alaska, dans le Cadeau du froid elle partage avec nous un conte que sa mère lui a raconté il y a bien longtemps.

Pendant l’hiver, la nourriture se raréfie, les tribus doivent donc se déplacer pour suivre les animaux, c’est leur seul moyen de survivre aux longs hivers. Sur le chemin, le froid et la faim forcent parfois les chefs à prendre des décisions difficiles. Cet hiver, le chef décident d’abandonner deux vieilles femmes sur le chemin. Mais, alors qu’elles sont promises à la mort, seules, elles trouvent la force de survivre, de réapprendre les gestes qu’elles avaient plus jeunes, à se déplacer seules et à chasser.

Ceci est un conte, une ancienne histoire, transmise oralement depuis des générations, que Velma Wallis a décidé d’écrire pour la partager avec le plus grand nombre.

Un mot sur l’histoire, magnifique ! On suit Sa’ et Ch’idzigyaak, on les soutient et on espère pour elles. Décritent au début comme deux enquiquineuses, qui passent leurs temps à se plaindre et marchent avec des cannes, on apprends à mieux les connaître au fil des pages, on les aiment de plus en plus, on partage leurs souffrances, leurs envies et leurs découragements. Ces deux dames un peu antipathiques deviennent finalement des personnages attachants.
Le cadeau du froid aborde le courage, l’entraide et nous rappelle tout ce qu’on perdrait si nos anciens nous abandonnés (ou inversement d’ailleurs). Avoir choisi de commencer l’histoire avec deux dames qui nous agacent est intelligent, la morale n’en ai que plus forte.

Sur le style, les phrases sont simples, les descriptions minimalistes, il y a peu de dialogues. Le livre est court, ce qui en fait une œuvre rapide à lire, et sans prise de tête. À mon avis il peut être lu à tout âge.
La seule complication notable est au niveau des noms, ils ne font pas partie de notre culture, du coup pour certains il faut s’y arrêter quelques instants !
Un point négatif ? Non, désolée, j’ai adoré ce livre…

Pour terminer, est-ce-que je recommande ce livre ? Oui, oui et cent fois oui ! Comme je l’ai dit, l’histoire est superbe, il se lit vite et à tout âge, alors oui lisez-le ! D’ailleurs il me reste quelques cadeaux de Noël à faire, je pense que ce serait un beau cadeau.

J’ai failli oublier, une petite citation : Les histoires sont des cadeaux que les anciens font aux plus jeunes.

Sous le cèdre – Catherine Thomas Anterion

0 commentaires


Pour commencer, merci au Éditions Baudelaire et à Livraddict de m’avoir permis de participer à ce partenariat.

Sous le cèdre est un recueil de poésies, j’aime beaucoup ça mais j’en lis rarement, j’ai donc entamé ma lecture avec un grand plaisir. Mais j’avoue que mon enthousiasme est vite retombé. Plus j’avançais dans ma lecture et moins j’aimais. Je l’ai finit puis mis de côté attendant pour ma critique. J’ai lu d’autres choses et je m’y suis remise. Après deux lectures, le constat est le même.

Je vais commencer par le style. Pourquoi tant d’auteurs rendent la poésie si complexe ? Un texte peut être magnifique, poétique et compréhensible ! Là, le moins que l’on puisse dire c’est que c’est dur à suivre.
J’ai trouvé les textes fades. Le mot est peut-être dur, mais je n’en trouve pas d’autres. Quelques métaphores, quelques phrases sans verbes, quelques jeux sur les sons et les mots. Bref, rien que vous ne pourrez trouvez chez n’importe quel auteur de poésie contemporain. Le tout donne des textes qui ne sont ni mélodieux, ni poétiques, ils ne s’en dégage pas d’émotions particulière, rien. Aucun des textes que j’ai lu ne m’a provoqué de frissons, il n’y en a aucun que j’ai envie de relire.

Mais le style seul peut-il influencer tant un lecture ? Après tout, un style commun avec de bonnes histoires, pourquoi pas. Mais là aussi, la mélancolie, quelques souvenirs, des regrets, des peines. De ce que j’ai réussi à comprendre (n’oublions pas ce que je viens de dire, le style étant assez dur à lire, il a pu m’échapper quelques thèmes, même après deux lectures), il n’y a rien d’original.

Au final, non je ne vous le conseille pas. Ce livre ne m’a absolument rien procuré.
J’aime la poésie, celle qui provoque des frissons, celle qu’on a envie d’apprendre par cœur juste pour pouvoir se les répéter le soir en s’endormant. J’ai été déçue, je m’attendais à bien mieux, plus je lis la poésie contemporaine, plus je pense que les plus belles pages de la poésie ont déjà été écrite.

Cette critique est bien courte alors que j’ai lu ce livre deux fois et que je publie pile le jour de la deadline, mais franchement je ne vois pas quoi dire de plus.

Une vie de Pintade à Paris – Layla Demay et Laure Watrin

0 commentaires
Tout d’abord, un petit mot pour Jess qui m’a conviée sur son site Livraddict, qui y travaille dur et grâce à qui j’ai pu participer à ce partenariat, donc merci la belle  ! Ensuite un grand merci aux éditions du Livre de Poche qui m’ont envoyé le livre !

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce livre. Quand je l’ai reçu il m’a immédiatement fait pensé au Guide du Routard, avec sa couverture très colorée. En fait Les Pintades, c’est un peu l’enfant que le Guide du Routard aurait pu avoir avec la chick-lit.

Comme leur papa routard, nos pintades  aiment partager les bonnes adresses ! Grâce à ce livre, vous allez faire le tour de Paris et des arrondissements ! Des fleuristes aux bars, des librairies aux clubs échangistes, des taxis aux boutiques de fringues ! Oui, on fait vraiment le tour de Paris, ses bons plans et ses moins bons.

Comme leur maman la chick-lit, nos pintades ont un sacré sens de la formule ! Elles connaissent tout le monde, vont partout et n’ont peur de rien !  Comme de la chick-lit, le style est simple et efficace, on rit beaucoup.

Les accros du shopping et des tendances en raffoleront sûrement, ce livre est bourré de références et de blagues qu’elles comprendront;  mais pour celles comme moi qui confondent une marque de chaussure X avec une chaîne de “salad bar”  Y (terme dont j’ignorais même l’existence), alors vous allez devoir chercher sur Internet si vous ne voulez pas passer à côté de la moitié des blagues de ce livre !

Au final j’ai appris que ce qu’ont dit des parisiennes, on pourrait le dire de n’importe quelle autre femme. Dans ma ville aussi chacune défend son quartier, ici aussi les mères galèrent pour faire garder leurs enfants, ici aussi il y a des codes, des clans et des habitués, et surtout, ici aussi on râle !

J’ai bien aimé ce livre, je compte le relire et je l’emmènerai la prochaine fois que j’irai dans la capitale, certaines adresses me font envies !

Maintenant je vous laisse, il y a d’autres pintades, celles de Téhéran, Beyrouth, Londres et New York que j’aimerai découvrir…

mardi 5 avril 2011

L'arbre de vie – Christian Jacq

0 commentaires
Voici le premier tome de la saga Les mystères d'Osiris, de Christian Jacq.

Iker, jeune homme de 16 ans, orphelin et apprenti scribe, se fait enlevé. En se réveillant à bord d’une bateau, il apprends qu’il a été choisi pour être sacrifier à la mer. Par qui et pourquoi ? S’il survit, il se rend vite compte avoir perdu le peu qu’il avait, et se lance à la recherche d’explications.

Médes travaille sous les ordres de Pharaon, mais il est  peu satisfait de son sort. De trafics en arnaques, il se crée un deuxième monde, loin de son image de parfait fonctionnaire.

L’Annonciateur, personnage mystérieux à qui les Dieux ont donné une mission; il doit sauver l’Égypte de la décadence en réinstaurant la vraie foi. Pour cela il doit d’abord tuer le Pharaon, ennemi de son idéologie.

Sésostris III, le Pharaon, apprends que l’acacia d’Osiris dépérit. Or cet arbre est le garant de l’Égypte, s’il venait à mourir, alors le pays serait détruit. Pour l’éviter, Sésostris se lance dans la reconquête de son pays, morcelé par des chefs de Provinces.

J’adore les romans de Christian Jacq, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Cet auteur a un véritable don pour relater de grandes épopées et transporter complétement le lecteur.
Dans ce premier tome, on suit principalement ses quatre personnages, chacun à son tour. Ils sont extrêmement détaillés, chacun à sa personnalité, on les reconnait facilement. Le soucis vient des autres personnages que l’on croise. Il y en a beaucoup trop ! Et avec des noms tellement proches ! J’ai eu du mal à me repérer à plusieurs reprises, du coup j’ai noté en début de livres les noms, rôles, et connaissances, tous reliés entre eux, c’est un peu le bazar, mais ça aide.
L’histoire est très prenante, une fois dedans je n’ai pas pu lâcher ce tome, je voulais absolument savoir comment Sésostris allait s’en sortir, et quel serait le prochain mauvais coup à lui tomber dessus. Et puis bien sûr tant de questions ! Ce tome pose beaucoup de bases, et je pressent que le deuxième sera encore plus passionnant.


Pour ceux qui aime les histoires palpitantes, et les chassés croisés de personnages, ou qui sont passionnés de l'histoire égyptienne, foncez dessus !

Tome 1 : Le nom du vent – Patrick Rothfuss

0 commentaires
Je vous présente donc une œuvre de fantasy, la saga s’appelle Les chroniques du tueur de roi, le tome 1 se nomme Le nom du vent , trois tomes sont prévus.

Kvothe est un personnage légendaire dans son monde, un nombre incalculable d’histoires circulent à son sujet, certains prétendent même qu’il n’a jamais existé.

Chroniqueur écrit, il raconte les histoires des gens et des choses, il démystifie les légendes, donne la vérité.

Kvothe a décidé de partir, de se faire oublier, il est devenu Kot, un modeste aubergiste. Si leurs chemins se croisent, c’est presque par hasard. Alors Choniqueur lui demande de lui raconter son histoire qu’il retranscrira, pour que la vérité soit. Kvothe accepte mais demande trois jours pour tout dire. Puis il entame son récit. Né dans une troupe d’Edema Ruth, artistes ambulants prestigieux, puis ses années de misère, dans les rues de Tarbean, enfin son entrée et son séjour à l’Université, où il est entrée pour apprendre la magie, celles des livres. Voilà ce qu’il raconte le 1er jour.

Pour en dire plus, je ne pourrai que vous citer l’auteur lui même, et emprunté un passage du livre : Mon nom est Kvothe. J’ai aussi porté le nom de Shadicar, de Doigts légers et de Six Cordes. On m’a aussi appelé Celui qui ne saigne pas, l’Arcaniste et le Tueur de Roi. Tous ces noms-là, je les ai gagnés. Je les ai mérités et j’ai payé pour chacun d’entre eux. J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon. J’ai suivi des pistes au clair de lune que personne n’oserait même évoquer. J’ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui tirent les larmes aux ménestrels. Vous avez dû entendre parler de moi.

Concernant l'écriture, les scènes alternent entre le présent, lorsque Kot l'aubergiste raconte son histoire à Chroniqueur entre deux clients, et le passé es souvenirs de Kvothe, comment et pourquoi il a fui. Mais les passages de l'un à l'autre sont très clairs, il n'y a pas de soucis pour suivre l'histoire.

 J'ai dévoré ce livre, le personnage de Kvothe est tout simplement adorable, le meilleur moyen de le décrire serait de dire que c'est un vrai petit con. Pas très poli mais tellement vrai. Très intelligent, même trop. Il se met dans des histoires qui le dépasse mais s'en sort la tête haute, avec toute la fierté qu'un gamin des rues est capable. Mon seul vrai point négatif de ce roman c'est son attitude vis-à-vis de sa belle, Denna, les passages incluant celle qu'il aime sont d'une longueur, c'est plus qu'agaçant. Je sautais ces passages pour être honnête car sincèrement à force de vanter sa beauté, il m'en a dégouté et j'en suis venue à détester ce personnage.

Le monde que l'auteur a crée est à peine entamé, beaucoup de choses restent à voir dans les suites, mais ce tome est assez enfantin, la découverte du monde. Il n'y a pas vraiment de violence et pas du tout de sexe, les lieux sont glabalement toujours les même.
L'auteur a posé les bases pour une excellente trilogie, Patrick Rothfuss a un vrai talent de conteur, et ce roman est un page-turner.


C'est un vrai coup de coeur que j'ai eu pour Le nom du vent, je guette la suite !

lundi 4 avril 2011

Le coeur et la raison – Jane Austen

0 commentaires



Ce livre m’a été offert par Miiiel lors du livra’Swap organisé sur Livr@ddict, je souhaitais découvrir Jane Austen, Miiiel m’a envoyé Le cœur et la raison, précédemment publié sous le titre Raison et sentiment, cette nouvelle édition est en faite une nouvelle traduction de l’œuvre d’Austen. Merci à Miiiel, tu as parfaitement choisi !

Elinor et Marianne sont sœurs. Bien éduquées et pleines de principes, elles ont pour principale différence leur caractère. Elinor la posée, maîtresse de ses émotions ; Marianne l’émotive, entière dans ses croyances et ses actes.

Quand à l’histoire, je serais bien en peine de vous la conter, finalement ce livre ne raconte que l’histoire de deux sœurs et de leurs peines de cœurs.
Les jeunes filles sont parfois agaçantes, avec leurs principes de la société, de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne convient pas d’être. Mais, à demi-mots, elles apprennent l’humilité, et finalement ceux qu’elles avaient juger avec hâte gagnent parfois leurs respect, heureusement car sinon elles auraient été vraiment exécrables !
Les personnages, on ne les comprends pas toujours, par exemple, j’ai mis plusieurs chapitres à comprendre pourquoi une jeune fille était définie comme “fausse” dès sa première rencontre avec les sœurs. D’autres ont immédiatement leurs aval, sans qu’on ne comprenne pourquoi également. J’ai trouvé les personnages assez mal définis dans l’ensemble. Je précise que ce roman fut le premier à avoir été écrit par Jane Austen, ce défaut à peut-être été corrigé par la suite.

La merveille de ce livre pour moi, c’est le style de ce livre, c’est une autre époque qui s’ouvre au fil des pages, et même si l’auteure déploie plus d’énergie à décrire la campagne et ses arbres que les vêtements et les coiffures, je m’imaginais sans peine tout ces détails. Ces tournures de phrases désuètes ont fait mon ravissement, étrangement je les trouvais neuves! J’ai peut-être trop lu de romans contemporains dernièrement!

Ce livre m’a beaucoup plu, même en sachant que l’histoire en elle-même n’était rien d’autre que celle d’un feuilleton de l’après-midi, je me suis plongée dedans et je voulais connaître la suite. J’ai particulièrement aimé le style, je prévois de lire prochainement Orgueil et Préjugés, je pense que se sera la pause idéale entre deux des romans de fantasy dont ma bibliothèque regorge.

Pour finir une petite citation, qui m’a beaucoup amusée : Lady Middleton se résigna [...] avec toute la philosophie d’une personne bien élevée, ce contentant seulement de chapitrer un peu son mari à ce propos cinq à six fois par jour.
Finalement, rien ne change !

Tome 1 : Beautiful creatures – Garcia & Stohl

0 commentaires


J’étais tombée par hasards sur les premières pages de 16 lunes en décembre 2009 sur le site Hachette, le livre me tentait bien, l’histoire me semblait pas mal, puis j’ai oublié. Lors des derniers partenariats sur Livraddict, ce livre était proposé, mais je suis arrivé trop tard, le lendemain je suis donc allez à la librairie, et que me proposes-t-on ? La version française ou anglaise, j’ai choisi en anglais, et j’ai entamée ma lecture.

Voici Ethan, 16 ans, qui a perdu sa mère un an plus tôt dans un accident. Il vit à Gatlin, trou paumé d’où personne ne part et où personne ne vient. Son père est écrivain, mais ne sort plus de son bureau depuis le décès de sa femme. Désormais, c’est exclusivement Amma, sorte de femme à tout faire, qui s’occupe de lui. Sa vie tourne en rond, quand il commence à faire d’étranges rêves, une fille qu’il ne connaît pas tombe et il doit absolument la sauver.
Évidemment cette mystérieuse jeune fille arrive en ville, avec une valise de secrets, et tout ceux de sa ville vont s’ouvrir à Ethan…

J’ai dévoré ce roman ! A peine dans mes mains, je ne pouvais plus le lâcher.
Je me suis terriblement attaché aux personnages, que je n’ai pas trouvé caricaturaux ou ridicules, ils me semblaient tellement naturels, j’avais mal pour eux, j’ai frissonnais pendant une grande partie du livre et j’ai (presque) pleuré avec eux. J’ai également beaucoup aimé les personnages secondaires, tout aussi travaillé que les deux héros, surtout Amma (si un jour j’ai une femme à tout faire, j’en veux une tout pareille qu’elle!) et Macon.

L’histoire est vraiment sympa également, l’histoire d’amour (désolée du spoiler) n’a pas une place si importante que ça, du coup on ne tombe pas dans le cliché gnan-gnan du roman pour ado-post-twilight. Mais l’intrigue principale tourne autour de la magie, de Lena, et de ses fameux rêves. C’est bien menée, on avance avec Ethan et Lena, on tente de comprendre en même temps qu’eux. Même si, parfois on s’attend à la réponse, en règle général, il y a surtout des surprises.

On suite l’histoire du point de vue d’Ethan, ce qui est très agréable, on lit rarement de livres de ce genre d’un point de vue masculin.
C’est une lecture très agréable, j’ai passer un très bon moment, je le relirai sans hésiter. Entre deux lectures sérieuses ou plus complexes, c’est parfait. Et je pense que c’est également une très bonne lecture à proposerà ceux qui disent ” twilight c’était bien mais je veux pas lire autre chose” (oui, j’en ai dans mon entourage).

Je crois avoir lu que c’était le premier tome d’une trilogie, si c’est le cas, je vais attendre impatiemment la suite.

Je vous le conseille, si vous en avez l’occasion, ou si vous le croisez, n’hésitez pas. Vous passerez un très bon moment !

Une petite citation pour finir ? Mortals. I envy you. You think you can change things. Stop the universe. Undo what was done long before you came along. You are such beautiful creatures.
Je trouve cette phrase très représentative de l’état d’esprit du livre.

J’ai voulu porter l’étoile jaune – Françoise Siegfridt

0 commentaires



Tout d’abord, un grand merci aux Éditions Robert Laffont pour m’avoir permis de découvrir ce livre, et merci à la dream team de Livr@ddict pour m’avoir choisir pour ce partenariat.

J’ai voulu porter l’étoile jaune est le journal de Françoise, 19 ans, chrétienne. Le 7 juin 1942 est le jour de la mise en application de l’ordonnance nazie obligeant les juifs à porter l’étoile jaune. Ce jour-là elle décide elle même d’arborer une étoile, sur la sienne est indiquée “papou” pour mettre en évidence le ridicule de la chose. Des policiers l’arrêtent. Elle commence un journal, qu’elle tiendra jusqu’à sa libération le 31 août 1942, elle y note ses rencontres, ses sentiments, ses voyages; du commissariat au centre des Tourelles puis jusqu’à Drançy.

Le livre est en trois partie, un long préface qui revient en particulier sur les rôle des chrétiens pendant la guerre, puis le journal de Françoise, puis un postface et les annexes.

Le journal en lui-même est bouleversant, mais comment en être autrement ? Françoise nous relate des scènes extrêmement poignantes, qui déchirent le cœur. Elle ne tourne pas autour de ses émotions et ne ménage pas les nôtres, elle écrivait un journal, elle cherchait peut-être à se libérer de ce qu’elle vivait, ses phrases n’étaient destinées à personne, cela se ressent à la lecture. Il n’y a pas de préparations, l’horreur arrive brutalement pour elle, elle nous la lance de la même manière. Mais pas que l’horreur, l’espoir aussi, celui qu’elle amène a Drancy avec son insigne “amie des Juifs”.
La préface est très intéressante également. Elle nous éclaire surtout sur le rôle des chrétiens durant la guerre. Ceux “du bas”, comme Françoise, qui avaient foi, tout simplement et suivaient leur instinct. Mais également sur les chrétiens “du haut”, les messages qui passaient, les motivations, les discours de chacun.
Les annexes sont utiles pour comprendre les liens, les lieux. C’est notre histoire et notre passé, mais j’avoue que depuis le lycée beaucoup de données ce sont échappées de ma mémoires, alors parfois sr certains noms j’ai buté, si google peu aidé, avoir les infos en fin de livre est quand même bien plus pratique !

Ce livre est très court, le journal particulièrement se lit très vite, la préface est plus “technique” avec beaucoup de noms, de dates et de lieux. Mais le livre ce lit très vite, en une aprés-midi c’est finit, mais il faut beaucoup plus de temps pour l’oublier.

En bref, un livre superbe à lire absolument. Si j’étais professeur je le ferai lire à mes élèves, sans aucune hésitation.

Les petits secrets d’Emma – Sophie Kinsella

1 commentaires


Emma est une jeune fille comme une autre, sa carrière est loin d’être aussi florissante qu’elle aimerait, elle a des soucis avec sa famille, elle a un copain qui n’est sans soute pas l’homme de sa vie. Bref c’est une fille normale, avec beaucoup de petits secrets, rien de grave, les mêmes secrets qu’on a tous. Sauf que prise de panique quand son avion commence à battre de l’aile, elle dévoile absolument tout à son voisin de siège. Voisin qui s’avère être le grand patron de sa boîte, qui vient justement pour voir la filiale où elle travaille…

Voilà une lecture bien agréable, pleins d’aventures attendent Emma, et je me suis beaucoup amusée à la lire ! C’est très drôle, spontané, léger. Le style est fluide, naturel, les personnages parlent comme nous (comme moi en tout cas), pas de prise de tête, s’ils veulent dire “merde” ils le font. C’est vraiment agréable ! C’est bête, mais j’en ai un peu assez des livres où il n’y a pas une seule grossièreté ! Les personnages des livres qui se veulent le reflet de la réalité ne devraient pas parler comme deux siècles en arrière ! Attention, je ne fais pas l’apologie de la vulgarité, juste du naturel.

Les personnages sont assez sympa, Emma m’a beaucoup fait rire, elle commet gaffe sur gaffe et s’en mord les doigts, je l’ai trouvé très attachante. D’ailleurs j’ai apprécié tout les personnages, même sa tête à claque d’Artémis. La seule qui est vraiment trop caricatural, c’est Jemina, insupportable tant elle est prévisible.

Je viens de finir ma lecture mais sur le début (en gros jusqu’au passage dans l’avion, voire un peu après) le livre ne me plaisait pas du tout, je trouvais qu’Emma était une gourde, et je trouvais tout ça vraiment trop téléphoné. Je me suis retenue de le balancer dans ma PAL, mais j’ai tenue bon, heureusement !
Un livre parfait pour remonter le moral et pour oublier ses propres petits soucis !

Le fantôme du souvenir – Terry Goodkind

0 commentaires


Le fantôme du souvenir est le dixième tome de la saga L'épée de vérité de Terry Goodking.
Un petit résumé pour commencer, Kahlan est devenue esclave de trois Sœurs de l’Obscurité et n’a aucun souvenir de sa vie d’avant pendant que Jagang continue de marcher sur le Nouveau Monde. Mais que fait Richard ? Il cherche des solutions, il contourne les problèmes et s’en créer de nouveaux.

J’adore cette saga, mais je suis capable d’en reconnaître les défauts. Certains tomes étaient vraiment mauvais, mais celui-ci est excellent ! Seul regret, on sent que c’est la fin…

Au niveau des personnages il y a une vrai évolution, par exemple Cara , sans rien avoir perdu de son mordant, est devenue plus “humaine”, moins Mord-Sith. Kahlan se révèle enfin, je veux dire que j’avais souvent du mal à la cerner, mais là, je comprends pourquoi Richard l’aime (entre nous, mette 10 tomes pour montrer la personnalité du personnage principale c’est un peu long).

Sur l’histoire en elle-même, ce tome ne raconte pas de batailles ou d’événements extra-ordinaires comme d’autres de la saga. C’est un tome principalement explicatif, nos questions sont enfin répondues (pas toutes non plus, faut pas rêver), on comprends enfin pourquoi Richard est né, les secrets qui l’entourent, on en apprends sur Jagang également.

Au niveau de l’écriture, le gros défaut de cette saga c’est la manie de l’auteur qui installe une situation dramatique pendant les deux tiers du livre et tout s’arrange 2 chapitres. Sur les autres tomes j’ai souvent eu l’impression qu’il bâclait la fin, faute de temps ou de motivation, mais en tout cas s’est dérangeant. Ici la fin est fluide, sur le même rythme, pas d’accélération, pas de lapin sorti du chapeau pour sauver le monde. Les tomes 9,10 et 11 ont été annoncés comme une trilogie finale, peut-être est-ce pour ça que la fin semble plus travailler, peut-être parce que comme je l’ai dit au-dessus ce tomme étant plus explicatif, il n’y a pas de situations impossible à démêler en 20 pages ? Je ne sais pas, mais avoir une vraie fin de tome est quand même agréable !

Avant d’entamer ma lecture, j’avais feuilleter quelques avis sur le net. Beaucoup parlait de la violence de ce tome. Personnellement je ne l’ai pas trouvé si dur que ça; bien sûr c’est violent, j’ai survolé les scènes des Bouchers de Jagang sachant que Terry Goodkind aime particulièrement détaillé ces passages, mais en fait on ne trouve de scènes vraiment terrible que dans la première moitié, après c’est beaucoup plus sage, l’auteur sous-entends les choses sans les décrire, d’ailleurs ma santé mentale l’en remercie pour ça !

D’après moi ce tome est un des meilleur de la saga. Il n’y a plus qu’a attendre le prochain !

Challenge Chick-lit chez Evy !

0 commentaires

La chick-lit en quelques mots, c'est un style de roman, écrit par des femmes, sur des sujets qui touchent les femmes et dont le public est féminin !
Tout de suite vous pensez à deux choses, la collection Harlequin ou bien les livres avec des héroïnes stupides, riches, belle et compagnie.

J'avoue, ça aussi c'est de la chick-lit, mais il n'y a pas que ça ! On trouve de tout, il y a énormément de sous-genres, certains sur des minorités (il y a notamment beaucoup de romans traitant des femmes afro-américaines), ou bien sur les femmes plus mûres et ce qu'elles affrontent (divorce, perte d'un enfant et autres). On trouve également parfois certains livres écrit par des hommes mais qui visent le même public que la chick-lit.
Bref, c'est un genre assez diversifié et moins crétin que ce que l'on croit. C'est donc avec un grand plaisir que je me suis inscrite au challenge de Evy.
Pour voir le billet récapitulatif des participant(e)s et de leurs lectures c'est chez Evy !

Bonne lecture !

Blonde attitude – Plum Sykes

0 commentaires




Blonde comme les blés et belle à se pâmer, l’excentrique et sexy Julie Bergdorf- richissime héritière des magasins de luxe du même nom – a vraiment tout pour plaire. Quotidiennement entourée d’une meute d’admiratrices, cible privilégiée des magazines people et déesse incontestée des boîtes de nuit fashion et autres restaurants huppés, la lolita de la mode règne en maîtresse absolue sur la toute-puissante jet-set new-yorkaise. Seul hic, mademoiselle est célibataire. Et dans les quartiers hype où le chic du chic consiste à se pavaner au bras de son fiancé, cette situation relève de l’impardonnable faute de goût. Lancée à l’assaut du MP – Mari Potentiel -, la Princesse de Park Avenue saura-t-elle trouver chaussure à son pied?

Bon alors là, je viens de faire ce que que je refusais de faire sur mon blog, un “copié collé” de résumé. Mais j’ai une excuse: chercher un résumé pour ce livre revient à devoir y réfléchir, et je trouvé que ce serait lui donner beaucoup trop d’importance. Comme vous vous en doutez, je n’ai pas du tout aimé.

Déjà, sachez que la Julie Bergdorf dont parle ce résumé, et tout les autres que vous trouverez (même la quatrième de couverture c’est pour dire) et bien, cette jeune fille ets la meilleure amie du l’héroine, mais pourquoi on nous parle d’elle ? On la croise régulièrement, soit, mais ce n’est pas elle qu’on suit ! Au final j’aurai préféré, ça aurait sans soute été mieux mais bref. J’ai une théorie là-dessus, c’est parce que l’héroïne (dont je ne me souviens même plus du nom, d’ailleurs je ne suis même pas certaine qu’il soit précisé dans le livre, si quelqu’un le connait, merci de me faire signe) est stupide, insignifiante, geignarde et flemmarde. Bref antipathique au possible, alors qu’elle semble adulée comme pas parmi par toute la communauté “in” de New-York.
Les autres personnages sont très caricaturaux, ça m’a gênée également, tous beaux, tous riches tous stupides selon notre héroïne, à part bien sûr (hum).

L’histoire en elle-même est très caractéristique de ce genre littéraire, pas de grosses surprises, dès le début on comprends tout. Donc, très ennuyeux.

Au niveau du style, j’ai trouvé ça très pompeux, l’auteure nous balance les termes presque techniques que la jet-set New-Yorkaise utilise, ça en devient un dictionnaire ou un manuel de survie Jet-set/ commun des mortels.
Autre gros défaut, le livre est trop confus. Je l’ai lu en français, donc je ne sais pas si ce sentiment vient de l’auteure ou de la traduction, mais c’est vraiment compliqué à lire pour de la chick-lit. Reprendre trois fois une phrase car on ne comprends pas qui parle est assez fatiguant à la fin.

En résumé, non je n’ai pas du tout aimé Blonde Attitude, et je ne le conseille vraiment pas.

 Et voici un billet pour le challenge Chick-lit de chez mademoiselle Evy !

Les Hauts de Hurle-vent – Emily Brontë

0 commentaires


M. Earnshaw adopte un jeune garçon, Heathcliff, mais ses enfants biologique le méprise. En grandissant Heathcliff cherche a se venger, il s’approprie la fortune familiale et détruit ses héritiers légitimes. Quitte à détruire et tuer Catherine, celle qu’il aime.

Ce livre m’a transporté dès les premières pages. Une histoire d’amour et de haine, aussi sombre que le paysage décrit à merveille par Emily Brontë.

L’histoire est racontée par les employés de la maison Earnshaw, qui laissent libre cours à leurs commentaires et ajouts. On n’entre pas dans les considérations romantiques de chacun, on ignore ce qu’ils pensent vraiment, on ne connait que leurs actes. Cette façon d’écrire donne encore plus d’importance à chaque éléments, plus de noirceur à la vengeance, plus de beauté à leurs amours.

J’ai trouvé la plupart des personnages exécrables, mais pas par manque de profondeurs (comme dans beaucoup de livres) juste parce que franchement, comment dire ça sans devenir vulgaire… Disons qu’ils ne sont pas vraiment sympas… Sombres, torturés, cherchant à se venger ou à s’enrichir, vraiment pas des gens fréquentables ! Mais malgré cela j’ai eu envie de savoir la suite et jai espéré qu’ils trouvent la paix.
Un mot pour le cadre, tellement semblable aux personnages qu’il semble en être un. Hurlevent porte bien son nom, et en un lieu aussi captivant et sombre, ils ne pouvaient se passer qu’une histoire tragique.

En bref, une histoire captivante du début à la fin (même si celle-ci est un peu longuette et prévisible à mon gout), et une auteure magistrale. À lire absolument !

J’ai lu ce livre pour le Challenge Livraddict, je l’aurai sûrement lu un jour, mais ce challenge m’en a donné l’occasion aujourd’hui et je ne le regrette pas !

Le maître a de plus en plus d’humour – Mo Yan

0 commentaires
L’usine ou travaille Maître Ding fait faillite et ferme. À un mois de la retraite, c’est tout son monde qui s’écroule, car il n’y a pas de plus grande honte en Chine que d’être au chômage. Dans sa hâte de retrouver du travail, il monte sa propre affaire, mais est-elle vraiment morale ?

Je cherchais une lecture différente de celles de d’habitudes, un livre sur lequel je n’aurai porté mon attention toute seule, mon libraire m’a conseillé cet auteur. Promis, je ne dirai plus jamais de mal de mon libraire !

Ce livre est très court, il se lit dans une après-midi, et se finit avant même qu’on s’en rende compte.

L’auteur nous plonge dans la Chine contemporaine, avec pour base une histoire qui pourrait se passer ici. Un homme à l’approche de la retraite se retrouve au chomage. Si ici on se dit qu’il suffit de patienter un peu, là-bas c’est impossible, c’est une question d’honneur. Et Mo Yan de lancer à son personnage cette idée folle pour rétablir sa réputation. Vous voulez un spoiler ? Ce vieux monsieur va retaper un vieux bus dans la forêt pour y faire une chambre pour les amoureux. Une idée folle, on est d’accord ! Mais Maître Ding y retrouve son honneur et son enthousiasme. Il a un travail, c’est tout ce qui compte. S’il cache à tous, et surtout à sa femme ce qu’il fait exactement, c’est qu’il se doute du peu de moralité de son affaire.

Ce petit livre donne envie de découvrir toutes les autres œuvres de l’auteur !  L’écriture est douce, presque naîve, la perte d’identité puis le retour à la vie du personnage est traité avec pudeur et retenue. Si la forme est tendre, le fond du livre est plus incisif, sous couvert d’une histoire très simple mais loufoque, Mo Yann décrit la Chine, ses mœurs et son état d’esprit actuel; l’importance de l’honneur, les relations entre hommes et femmes, la moralité.

Il reste une impression étrange à la fin de ce livre qui oscille entre conte et drame, l’impression d’avoir réellement plongé dans la vie d’une personne et non pas d’un personnage.  Je vous le recommande  !

La malédiction d’Old Haven – Fabrice Colin

0 commentaires



Bienvenue en 1723, en pleine chasse aux sorcières dans une Amérique du Nord dirigée par un Empereur qui élève des dragons.
Mary a été élevé dans un orphelinat, comme le veut la tradition, le jour de ses 17 ans elle part pour trouver un emploi. En chemin, elle passe la nuit à Old Haven puis décide de s’y installer. Mais ce n’est pas par hasard et la jeune fille va bientôt découvrir qui elle est.

Ce livre dormait dans ma PAL depuis quelques mois, je ne m’y intéressait pas trop, les histoires de jeunes filles et de pouvoirs magiques s’avérant souvent décevantes, mais j’ai lu de bonnes critiques dernièrement donc j’ai tenté le coup. Un regret : ne pas l’avoir lu plus tôt !

Fabrice Colin mélange habilement l’Histoire, avec par exemple le “procès” de Salem, et les éléments fantastiques. Le tout est terriblement crédible, peut-être car tout est mélangée de manière brillante, qu’importe si Gotham n’existe pas en vrai, Mary va à Boston, ça on peut situer; Ok, y’a pas d’Empereur, mais la chasse au sorcière a vraiment eu lieu. Le tout donne un univers crédible et détaillé, on s’y sent à l’aise et les détails divergeant de nos connaissances en Histoire ne choquent pas plus que ça.

Mary ! Je l’adore ! C’est tellement rare qu’une héroïne me plaise que je le note ! J’ai aimais sa personnalité, et le fait qu’elle s’éveille doucement avec ses pouvoirs, qu’elle prenne conscience de son rôle au fur et à mesure. J’ai également beaucoup apprécié les personnages secondaires, Thomas Goodwill le pirate surtout, il m’a beaucoup fait rire.
J’ai dévoré ce livre, l’histoire est absolument captivante, entre les mystères autour de l’ascendance de Mary et son destin, entre les questions de religion et de morale, et évidemment la petite touche d’amour (vraiment petite).

Un bémol quand même, la couverture ! Arf, le Livre de Poche a choisi une jolie photo d’une jolie jeune fille sur un joli fond de forêt. Je trouve cette couverture on ne peut plus repoussante, je ne peut pas l’expliquer, elle me fait penser aux couvertures des romans pour ado avec des héroïnes neu-neu (j’ai pas de titres en tête mais faite un tour dans le rayon jeunesse de votre dealer de livre habituel vous verrez de quoi je parle). Avant la lecture cette couverture ne me donnait pas envie de le lire, et après la lecture je me dis qu’elle ne représente en rien le style ou l’histoire. Je trouve vraiment que c’est un très mauvais choix.

La couverture ne changeant en rien l’histoire, j’ai passé un excellent moment de lecture, les pages se tournent toutes seules. J’ai adoré la manière d’écrire de Fabrice Colin, je vais prochainement acquérir d’autres de ses œuvres, reste à savoir lesquelles !

Les tribulations d’une caissière – Anna Sam

1 commentaires


Anna à 28 ans, elle est diplômée en littérature et s’ennuie un peu. Elle décide d’ouvrir un blog pour raconter son métier. Elle y parle des ses clients, collègues et supérieurs. C’est le contenu de ce blog qui est maintenant publié sous le titre les tribulations d’une caissière.

Ce livre me tentais, et j’en ai tellement entendu parler que j’ai craqué. Au final, c’est une grosse déception.

Il n’y a pas d’histoire a proprement parlé, Anna décrypte les comportements et raconte ce qu’elle a pu voir ou vivre. Tout est bien organisé, chaque chapitre concerne un aspect du travail de caissière, depuis l’entretien d’embauche jusqu’à son départ. Chaque type de clients est expliqué, les habitués, les chieurs, les cons, et tout les autres.
Difficile de se mettre à la place de l’employée ou de se sentir proche d’elle, Anna met autant de distance entre elle et ces lecteurs qu’entre elle et ses clients, du coup elle en semble hautaine, limite méprisante par certains commentaires. Il semblerait qu’aucun clients ne soit sympa en fait, si elle se plaint des clients qui la méprise ou l’ignore, elle reste néanmoins très critique avec ceux qui essaient de la faire rire.

Dans la post-face, elle explique aimer ce métier, et qu’elle le défend corps et âme, personnellement, si elle ne l’avait pas écrit je ne l’aurais pas deviné.

Un mot sur la toute dernière partie du livre, que j’ai trouvé particulièrement ridicule, des commentaires de lecteurs, qui disent tout le bien qu’ils en pensent.
Soyons honnête, ça sert à quoi ? Première hypothèse, à nous rappeler que nous humble lecteur, nous devons aimer ce livre, car d’autres l’ont aimer alors qu’il n’était qu’à l’état de blog, en plus dans ces autres on trouve des caissière, alors par respect pour le métier, aimons ce livre ! Ou bien, seconde hypothèse, à faire enfler un peu plus les chevilles de Mademoiselle/Madame Anna Sam ? J’avoue qu’entre les deux solutions,mon cœur balance…

Je ne vous le déconseille pas, au final, c’est marrant (un peu) et intéressant (y’a trois chapitres qui m’ont plu, c’est mieux que rien), c’est juste que je vous le déconseille de l’acheter, et pour cela, j’emprunte les mots de l’auteure dans le chapitre “Je ris de me croire si drôle en ce miroir” ( un mot au passage, les titres de chapitres sont des références à des petites phrases célèbres, un poil déformé, ce qui montre là aussi l’intelligence de l’ancienne étudiante en littérature ).
Alors qu’elle vient d’énoncer les quelques blagues (8 pour être précise) que les clients peuvent raconter à une caissière et les différentes réaction de ladite employée, elle finit par :

Ne soupirez pas! Eux, au moins, ne sont pas méchants et ils vous voient. D’accord, avoir l’impression d’être devenue une demeurée mentale, ce n’est pas non plus très exaltant. Si vous renoncez à leur répondre, faites-leur au moins un petit sourire (je sais, ça les encouragera à recommencer la prochaine fois).
Voilà, en quelques mots, un livre parti d’une bonne idée, qui pourrait être très drôle, mais qui retombe très vite par la faute de l’auteure, froide et méprisante.

Tome 2 : Beautiful Darkness – Garcia & Stohl

1 commentaires

Ce que j’aime avec ma boîte aux lettres c’est qu’elle me réserve toujours des surprises. Des fois des factures, une fois une contravention que j’ai oublié de payer (oups) et parfois un livre. Ah, le bonheur de recevoir une grosse enveloppe blanche marqué la FNAC dessus, surtout quand on a pré-commandé un livre depuis des semaines. Quel bonheur de recevoir ensuite un e-mail me disant que ma commande a été expédiée. C’est le côté aléatoire des commandes sur le net.

Trêve de blabla, les turpitudes administratives qui ont fait échoué Beautiful Darkness dans ma boîte aux lettres, on s’en tape.

Après son seizième anniversaire, Lena n’est plus vraiment elle-même. Si elle réussit à retarder l’inévitable, ce ne sera pas éternel. Ce qu’elle a fait durant cette nuit tragique la hante et la pousse dans une direction qui l’oblige à tout quitter.
Et Ethan ? Il assiste impuissant à la chute de Léna. Impuissant, vraiment ? Oui, mais non. Il l’aime, il la connait et fera tout pour elle. Il est un Mortel soit, mais franchement, vous croyez que Gatlin a livré tout ses secrets dans Beautiful creatures ?

Ce livre fait partie de la saga The Caster Chronicles. J’avais adoré le tome 1, j’ai entamée ma lecture confiante, j’avais raison, le tome 2 est encore meilleur !

Au niveau du style, c’est simple à comprendre, sans tomber dans le langage enfantin, c’est plutôt naturel, sans être vulgaire. On n’est pas obligé de sortir un gros mot à chaque phrase sous prétexte qu’on est un ado.
L’ambiance général est beaucoup plus sombre que le 1er tome, le titre colle très bien sur ce point. Rien qu’avec mon résumé, vous pouvez imaginer ce qui se passe, la belle histoire entre Léna et Ethan a pris un gros coup dans l’aile, et Léna qui change, c’est pas vraiment pour rejoindre le côté joyeux de la force. D’ailleurs, la plupart du roman se passe la nuit, ou dans des endroits sombres. Les rares scènes sous le soleil, même Ethan le dit, ça colle pas.

L’histoire d’amour, qui n’était déjà pas le thème principal de Beautiful creatures, l’est encore moins ici. Bien sûr c’est important, mais les doutes aussi le sont, l’incompréhension, les secrets. La magie, tout ce qu’elle comporte et ce qu’elle attire est encore plus présente. On plonge ici en plein dans un monde qu’on avait à peine effleuré précédemment.

Dès le début je ne pouvait m’empêcher de me demander d’où venait cette satanée chanson, ça et bien d’autres choses encore, on a les réponses. Donc beaucoup de révélations dans ce tome, des personnages se dévoilent et beaucoup de secrets qui s’écroulent; comme dans le 1er tome, oui certaines réponses on s’y attend, mais pour la plupart, j’ai été très surprise.
Le petit côté négatif, j’ai trouvé certaines solutions un peu faciles, mas vous comprendrez ce que je veux dire en le lisant, pas de spoilers !

Au niveau des personnages, ils évoluent beaucoup,mais pas que Léna, les autres aussi, plus adultes, même s’ils foncent tête baissé dans les ennuis. Ils sont toujours aussi intéressants, drôle, et touchants.
Une petite nouvelle vient s’ajouter à cette joyeuse bande, Olivia, une jeune anglaise intelligente, drôle et complètement tarée ! Disons que j’ai eu un petit coup de cœur pour elle.

Une citation qui pour moi est le meilleur résumé qui puisse être fait :

In Light there is Dark and in Dark there is Light.
J’ai adoré ce livre, encore plus prenant que le précédent, il est impossible à lâcher.
J’avoue, il y a une partie de moi qui me maudit pour avoir commencer cette saga avant que tout les tomes ne soient sortis, mais pour le comprendre il vous faudra lire les derniers chapitres.
Bonne lecture à tous !

Les malheurs de Sophie – La Comtesse de Ségur

0 commentaires
En fouillant dans des cartons, je suis retombée en enfance et une soudaine envie de relire les livres de la Comtesse de Ségur m’est venue. J’ai du lire chacune de ses œuvres une dizaine de fois, d’ailleurs le tout premier livre que j’ai lu était celui-ci, Les Malheurs de Sophie.

Sophie a quatre ans, elle est pleine de défauts, elle s’emporte facilement, a tendance à mentir, vole occasionnellement, elle est gourmande et entêtée. Et forcément, elle fait beaucoup de bêtises, jamais méchante et toujours repentante, elle apprends de chacune.

J’avais des souvenirs très forts de ce livre qui a marqué mon enfance, mais je ne l’avais pas relu depuis au moins dix ans, le relire aujourd’hui avec mon regard adulte changé énormément les choses.
Ce livre montre l’éducation des jeunes enfants de l’époque (il a été publié en 1859), c’est une autre époque où les valeurs morales ont une importance capitale, l’obéissance, la patience, le travail, même une enfant de quatre ans doit apprendre tout cela et s’y résoudre, comme une adulte. En théorie cela semble normal, mais en lisant les aventures de Sophie, j’ai vraiment eu un choc. Les enfants que l’on croise aujourd’hui non pas cette éducation. Sans dire qu’ils sont méchants et mal-éduqués, ils n’ont juste pas cette maturité.
Je ne porte aucun jugement, je ne rentre pas dans le débat “vaut-il laisser un enfant vivre son enfance ou lui donner une éducation stricte”, ce genre de discussion ne mène à rien, surtout quand se sont des personnes comme moi, qui n’ont pas d’enfants, qui en discutent.
Je constate juste qu’il est assez étrange de lire un livre ou une enfant de quatre ans apprends à broder et passe ses journée à jouer dehors, alors que je suis entourée principalement d’enfants qui jouent à l’ordinateur.

Comme très souvent dans les livres du XIX ème, il y est fait mention de la religion, mais c’est assez rare ici, on nomme quelques fois que “le bon Dieu…” a fait ceci, mais rien de gênant. Je le précise car je suis laïque et qu’il m’est déjà arrivé d’abandonner un film ou un livre car le sujet de la religion (toutes religions confondues soyons clair) était trop souvent abordé, c’est un sujet qui me gène si je sens que l’œuvre tire vers la propagande pour un dieu.

Un mot sur le langage, absolument délicieux et désuet, mais j’adore ça ! Bien sûr les paroles des jeunes Sophie et Paul sont améliorés, car même à l’époque et avec leurs principes d’éducation, je ne pense pas qu’à quatre ans, on puisse ne faire aucune faute de grammaire ou de conjugaison en parlant. Mais même ce détails apporte un certain charme, j’aime beaucoup ce niveau de langue, très propre, très gentil, ou le terme “poltron” devient une insulte, j’adore !

Évidemment, les aventures d’une enfant de quatre ans et de son cousin de cinq ans n’ont rien de palpitantes, mais c’est agréable, un livre facile à lire, qui me font m’interroger sur l’éducation que j’aimerai donner à mes enfants (quand j’en aurai, donc pas demain!).
Une chose est sûr, je leur ferai lire les Malheurs de Sophie, mon premier livre, par nostalgie, et puis aussi pare qu’un peu de moral de fait de mal à personne !

Les petites filles modèles – La Comtesse de Ségur

0 commentaires
Mon voyage en enfance continue avec la suite des aventures de Sophie, et de ses amies, Camille et Madeleine de Fleurville.

Camille et Madeleine sont, comme le titre l’indique, des petites filles modèles.  Leurs rares défauts ne font que mettre encore plus en valeurs leurs qualités. Ces deux jeunes filles pourraient vite devenir agaçantes d’être trop parfaites mais elles sont si dépourvues de malices qu’il est juste impossible de ne pas les aimer. Sophie, la terrible, devient meilleure juste en étant à leur côtés, et je la comprends, être entouré par deux anges pareils, forcément on ne peut devenir qu’une meilleure personne !

Les aventures des jeunes filles de ce tome sont un peu plus mouvementée que dans les Malheurs de Sophie, les enfants ont grandi et leurs vie n’est pas toute rose. Ici, des thèmes un peu plus sombres seront abordés, comme la violence faite sur les enfants, le deuil ou la pauvreté.

Le ton est rendu léger par l’extrême bonté des deux sœurs, qui reste toujours optimiste et voient en chaque choses une chance de devenir meilleures.

Le thème principale est encore une fois l’éducation des enfants, mais ici, la Comtesse de Ségur ne cache pas son avis sur la question.
Les malheurs de Sophie était une jolie histoire, un roman, là, on entre dans le débat. Sous couvert de l’histoire des ces adorables jeunes filles, elle compare régulièrement plusieurs principes d’éducation et en donne les conséquences.
Par exemple, elle mentionne plusieurs histoire de jeunes filles (dont Sophie) jugées mauvaises ou faisant de mauvaises choses et qui pour punition reçoivent le fouet. À chaque fois, elle ne manque pas d’expliquer que l’enfant battu ne devient pas meilleur, et n’arrête pas de faire des bêtises à cause de la peur du fouet, mais par contre quand Mme de Fleurville punit Sophie pour la première fois, sans la battre, mais en l’enfermant seule dans une pièce le temps de réfléchir, alors Sophie comprend sa bêtise et se repend sincèrement.

Autant dans l’histoire, dans les personnages ou dans le ton, c’est un livre léger et tendre, il s’en dégage un sentiment d’amour très fort. On ne peut que s’attacher aux personnages et aujourd’hui encore, en le relisant j’aime toujours autant ce livre qui a bercé mon enfance.
La Comtesse pensait qu’être entouré d’amour est l’unique moyen de devenir une personne meilleure, et elle fait passer le message à travers son livre; une très jolie histoire, avec une belle morale.

Le coupeur de roseaux – Junichirô Tanizaki

0 commentaires

Lors d’une promenade, un homme s’arrête pour observer la Lune et rencontre un autre homme. Celui-ci lui offre du saké, puis lui raconte une histoire, celle de la belle O-Yû et d’un triangle amoureux.

Pour le résumé, j’ai un peu galéré, pardonnez-moi, mais déjà, on ne connait à aucun moment le nom des deux hommes, et ensuite, c’est assez dur de résumer ce livre sans faire de spoiler.
Même si je ne l’ai pas du tout aimé, c’est pas une raison pour tout raconter !

Ce livre est écrit par un écrivain Japonais très connu là-bas (d’après mon libraire), personnellement je n’avais jamais entendu son nom, et je me suis que comme ce livre est très court (120 pages écrit gros), ce serait un bon moyen de le découvrir, voir son style d’écriture, pour peut-être me plonger dans d’autres de ses œuvres.

Au niveau du style donc, je me suis ennuyée comme rarement en lisant un livre ! Déjà, environ 70 pages sur les 120, sont en fait une description de la ballade du monsieur, avec pleins de données géographiques et historiques, elles pourraient être intéressantes, mais elles sont balancées si abruptement qu’elles en deviennent rébarbatives. Tanizaki liste tout les monuments et routes en les saupoudrant de poèmes obscures, apparemment très connus, mais là encore, pas par moi. Bref, cette première partie est à réserver aux personnes pouvant comprendre les références, c’est plus un guide de voyage qu’autre chose.

Ensuite la partie un peu plus “roman”, le monsieur arrive lui propose du saké et lui raconte une histoire. L’histoire elle-même m’a profondément ennuyée également.
O-Yû est un personnage exécrable et sans aucune profondeur, je ne comprends absolument pourquoi dans l’histoire elle est tant aimée ! Elle est orgueilleuse, immature, moqueuse, mais par contre elle est très belle. Désolée, mais pour moi ça ne suffit pas à justifier que l’on fasse tout pour elle et qu’elle estime cela normal !
Je n’ai pas non plus aimé les autres personnages, qui sont incapables de réfléchir et voir ce qui cloche chez cette fille qui est estimé comme une princesse simplement parce qu’elle est belle, même si elle ne sait absolument rien faire.
Le triangle amoureux dont je parle dans mon résumé, est aussi palpitant que Edouard-Bella-Jacob, c’est à dire pas beaucoup, on connait la situation de départ et il est très facile de comprendre comment ça va se terminer.

En bref, même s’il est court, ce livre est long à lire, à cause d’un style d’écriture aussi mouvementé qu’un guide de voyage, et d’une histoire extrêmement ennuyeuse et banale. Je n’ai pas l’intention de lire d’autres livres de cet auteur pour lui donner une seconde chance !

Je tiens à être honnête, avant de l’acheter j’ai fait un tour sur Internet, et ce livre avait de très bonnes critiques, il semblerait que moi je sois passé à côté.

Les vacances – La Comtesse de Ségur

0 commentaires
Suite et fin des aventures de Sophie, Camille, Madeleine et des autres. Des cousins de nos petites filles modèles les rejoignent pour les vacances. Dans ce dernier tome, on suit leurs deux mois de vacances, d’aventures et de retrouvailles.

Si les deux premiers tomes étaient clairement des contes moraux et quasiment des traités d’éducation, celui-ci est bien plus romancé.
Dans cette suite de leurs aventures, les présences masculines se font sentir. On ne joue plus à la poupée, on construit des cabanes; on ne cultive plus son potager, on joue à cache-cache des les bois.

Vous souvenez-vous de Paul, le compagnon et cousin de Sophie lors de ces malheurs ? Le premier livre s’achevait sur leurs départ en Amérique. Par la suite, la jeune fille n’a pas parlé de son retour et de leurs circonstances, mais en lisant les Vacances on découvre pourquoi et surtout comment elle est revenue. Paul en revenant, raconte lui aussi son histoire, assez mouvementée !

Un tome donc plus énergique, mais dont les personnages sont toujours aussi attachants, tous vertueux et cherchant à devenir encore meilleurs, qu’on m’explique comment ne pas les aimer ?

Toujours avec une solide morale à la fin de chaque histoire, les thèmes abordés ont énormément changés, ici il est question de courage, d’honneur et d’honnêteté, valeurs (pour les deux premières) complétement absentes des autres livres. On ne demande pas à une jeune fille de bonne famille d’être courageuse !

Peut-être est-ce la faute de tout ces garçon qui arrivent et monopolisent nos jeunes filles, parce que leurs histoires sont moins mignonnes, mais ce troisième et dernier tome m’a toujours moins plu que les précédents.

Je l’ai relu avec plaisir, mais c’était surtout par souci de le relire avec mon œil adulte, et il m’a beaucoup moins transportée que les deux autres.

Mademoiselle Liberté – Alexandre Jardin

1 commentaires
Liberté à 18 ans, descendante de Lord Byron, élevée entre des Romantiques et des tragédies Grecques, elle n’imagine pas vivre à demi. Son amour pour Horace, son proviseur, elle le veut entier. Ensemble, ils tenteront d’atteindre l’amour parfait, un chef d’œuvre.

Ce roman retrace l’histoire d’amour de deux personnages qui aiment vivre intensément chaque instants. Liberté porte parfaitement son nom puisqu’elle ne vit que dans l’absolu, sans attacher la moindre importance au reste du genre humain, elle est libre de tout ce qui nous entrave, de préjugés et de morale. Elle refuse de vivre ce qui ne serait pas un chef d’œuvre, en toute chose.
Voyons les choses en face, elle est très belle, richissime, dénuée des sens de la réalité, n’agissant que pour son plaisir, j’étais certaine de la détester; mais en fait, non pas du tout, son côté ultra-perfectionniste m’a plu, je l’ai trouvée touchante et juste. Elle est entière et a une vision du monde différente des gens qu’on peut croiser “en vrai” ou dans d’autres livres, mais une fois passé le choc initial et que je suis entrée dans son monde, alors Liberté est devenue une amie.
Les autres personnages, je les ai trouvés plutôt insignifiants, même Horace, l’homme qu’elle aime. Il aspire a de grands sentiments, mais n’est capable que d’être un jouet dans les mains de Liberté, elle le fascine complétement. Il m’a donné l’impression d’être son opposé parfait, après avoir vécu pleins d’aventures dans sa fougueuse jeunesse, il a cherché à devenir quelqu’un de moyen, de normal. Il a plutôt bien réussi. Je l’ai trouvé terne, s’il réussi à donner la réplique à Liberté, il est très loin de pouvoir lui donner l’amour qu’elle désire.
Mais ce qu’elle désire, est-ce vraiment possible ? Une vie aussi intense à chaque moment, où chaque phrase est répétée jusqu’à devenir parfaite. Au final, Horace est peut-être la personne banale dont a besoin Liberté pour prendre goût à la réalité, et simplement accepter ce que le quotidien offre. Peut-être…

Avec un personnage principale qui sort à ce point des normes, le style d’écriture doit suivre ! Alexandre Jardin à une plume rapide, des phrases longues mais très découpées, avec beaucoup de figures de styles, des métaphores, des comparaisons, des répétitions, presque de la poésie ! Un style qui colle parfaitement à l’histoire, très riche, mais néanmoins facile à lire. En lisant à vois hautes certains passages, j’ai remarquer beaucoup de jeux sur les sonorités également. Sur le coup j’ai eu parfois envie d’en faire un commentaire composé, comme au lycée, et à mon avis ce livre sera étudié au lycée dans quelques années. J’ai eu l’impression d’un texte très riche et extrêmement travaillé.

Un livre donc que j’ai beaucoup aimé, mais je redoute de lire d’autres œuvres du même auteur, car ce rythme et cette héroïne qui m’ont plu, je ne les retrouverai pas dans ces autres livres. Même si c’était le cas, ce serait sûrement lassant.