vendredi 30 mars 2012

Tome 1 : Delirium - Lauren Oliver

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Résumé :


Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…

« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »


 Mon avis : 

Une lecture plutôt agréable, mais que je n'ai pas trouvé inoubliables, et surtout beaucoup moins bien que ce je pensais lire après avoir vu des billets plus que flatteurs. Un peu déçue.

Les personnages sont plutôt bien décrits, mais je n'ai pas eu de coup de cœur pour eux. La plupart du temps Léna m'a agacé, elle juge énormément et ne réfléchit pas beaucoup, en tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti. Je lui ai largement préférée son amie Hana dont la présence illumine certaines scènes. Hana me semble plus crédible et beaucoup plus sympathique que Léna.
Quand à l'homme, Alex, l'élu du cœur, je l'ai trouvé terriblement terne. Gentil, serviable, tout ça, mais un peu chiant en fait.... 

Concernant l'histoire, j'ai trouve le monde créée un peu simple, mais je pense simplement que l'auteur distille les informations. Même si connait globalement le monde dans lequel vit Léna, il sera plus détaillé et approfondie dans le prochain tome, ça évite de perdre le lecteur sous une pile d'info. 
Et puis ça laisse plus de pages pour l'histoire d'amour !
Ah bah oui, c'est le principe du livre, l'amour.  C'est une belle histoire que les protagonistes partagent, et pour le coup rien de négatif à dire, elle est touchante et délicate. En fait je pensais qu'elle aurait beaucoup plus d'importance dans le roman, mais c'est aussi un roman sur l'amitié, et celle que partage Léna et Hana est vraiment superbe. 

Jusque là, le livre me plait, mais sans être transcendant. J'ai apprécié ce que je lisais mais j'avais quand même du mal à me mettre dedans. 
Je n'ai pas du tout aimé le style de l'auteur. J'ai trouvé que ça manquait de rythme et de sentiments. Ironique non ? Je ne saurais pas expliquer pourquoi mais je trouvais le style d'écriture froid, pas engageant. Si quelqu'un comprend ce que je veux dire, faîtes moi signe !

Bref, un avis mitigé, j'ai apprécié l'histoire, même si elle ne m'a pas passionné. Je ne sais pas si je lirai la suite, peut-être que si, si je la trouve à la bibliothèque, et qu'une autre lecture commune s'engage !

Pour cette LC, les autres sont participants sont :  Mia - Kassandra - petit_speculoos - Sookies - laura1912 - Cln - meldc - Felina - Anna02 - _ananas_ - bebere - styx2005 - reveline - Luna - Nelly17 - Salsera15 - Petite Fleur - ChicaNessita - Lola - Stephanie-plaisir de lire - nane42 - Arcaalea - Gabyelle - Tris - Lilichat -
Anna002 - Mayella - Juliah - Simi



Mon avis est quand même plutôt négatif, j'avoue que j'ai finit de lire  Divergent et The Unbecoming of Mara Dyer dans les jours qui ont précédés ma lecture de Delirium. Et je pense que Delirium a beaucoup souffert de la comparaison avec les deux autres.
Divergent est vraiment génial, niveau rythme, profondeur de l'histoire et psychologie des personnages, il faut vraiment le lire !
The Unbecoming of Mara Dyer a été une excellente surprise, lu dans le cadre d'une LC VO, le billet va paraître demain. Mais je peux déjà dire que je vous le conseille et qu'il risque de faire un carton quand il sortira en France !
Peut-être que mon avis aurait été meilleur si je n'avais pas les ces trois romans d'affilés, il faut avouer que la concurrence était lourde là  !

mardi 27 mars 2012

L'homme qui voulait être heureux - Laurent Gounelle

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4ème de couverture :

Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.
Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.
Avec L'homme qui voulait être heureux, c'est tout un monde de possibilités nouvelles qui s'ouvre à nous à la lecture de cette histoire passionnante, où l'on découvre comment se libérer de ce qui nous empêche d'être vraiment heureux.


Mon avis :


Une œuvre courte et surprenant, mi-roman, mi-traité psychologique. Une rencontre inattendue à l'autre bout du monde.
Laurent Gounelle signe un petit guide pour bien vivre. Sous couvert de l'histoire d'un homme on ne peut plus banal, dont le seul ennui de santé est de ne pas être heureux, il développe plusieurs théories de psychologie, pour permettre à chacun de se trouver avant de trouver le bonheur.

Avant tout, ce roman ouvre les yeux du lecteur, sur la vie, sur les autres. Puis il fait réfléchir, sur soi et sur ce que l'on souhaite être.

L'histoire est assez simple. Le héros n'est que le prétexte pour que l’auteur puisse développer ses idées. Mais il est assez travaillé pour être intéressant. On a autant envie de connaître la suite des leçons du vieux sage que de connaître les répercussions qu'elles auront sur la vie de Julian.

Bien que banal, il est quand même attachant dans ses remises en questions et sa volonté "d'aller mieux". Sur le vieil homme par contre mon avis est plus mitigé. Même s'il est crédible dans son rôle, que son intelligence et sa réflexion sont surprenante (si simples mais tellement vrais), mais il est beaucoup plus détaché du roman, presque froid, comme la voix-off dans un film. Ce sont ses idées et ses paroles qui comptent, lui n'est qu'un messager, et il est plus facilement oubliable.
J'ai justement regretté ce côté-là du roman, un peu effacé, sans sentiments.

L’ensemble est très accessible, l'auteur fait passer des théories pourtant pas si simples grâce à des exemples concrets et rend une œuvre compréhensible pour tous, peut-être un peu trop pédagogique à mon goût.
J'aurai aimé que les personnages et l'histoire soient un peu plus approfondie, je pense que le roman pourrait être plus passionnant, faisant passer les mêmes idées, mais dans une histoire plus complète.

Néanmoins l'ensemble est très agréable à lire, ce livre donne envie de sourire, d'avancer, de réaliser ses rêves et d'être plus en accord avec soi-même. Un roman que je recommande !


jeudi 15 mars 2012

Ca fait tellement de bien de dire du mal - Cecily Von Ziegesar

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Mon résumé :


Bien informée, Gossip Girl ne recule devant aucune info, aucune rumeur. Tout ce qui est dit, tout ce qui se passe est  relaté dans son blog... surtout ce qui peut nuire aux images d'un groupe précis de jeunes de l'Upper Esat Side. Riches, beaux, jeunes, ils ont tout, surtout mauvaise réputation.




Mon avis sur le tome 1 de Gossip Girl :

Aussi bien en livre qu'à la télé, la série est un succès, je voulais me faire mon avis dessus. Grosse déception.

Je pensais lire les aventures extravagantes d'une bande de jeunes fortunés, mais de leurs dépravations, on n'entend pas grand choses.
L'héroïne de l'histoire, Olivia, est vierge; son petit-ami, Nate, achète de l'herbe à Central Park... Vous voyez le genre ? Pas bien méchants...
Le seul côté un peu croustillant pourrait venir de Serena, ex meilleure amie d'Olivia, qui s'est fait virer du pensionnat pour une raison obscure. Seulement, Serena est le seul personnages un peu sympathique du roman, même si énervante de naïveté.
Globalement les autres personnages sont antipathiques au possible.Olivia qui "fait la gueule" (les guillemets ne sont pas de trop, j'ai eu l'impression de retourner au collége) à Serena parce qu'elle est revenue, lui volant le rôle de la plus jolie fille. Chuck est un alcoolique vulgaire. D'autres personnages sont tout simplement ennuyeux, Kati, Isabel et les autres qui ne servent que de faire-valoir, ou bien Nate, aussi vide que mon pot de Nutella.
Le seul personnage vraiment intéressant est Gossip Girl, dont l'identité n'est pas dévoilée. Elle est une garce qui s'assume, et balance autant de cup de pieds dans la ruche de cette bande de potes qu'elle le peut. Pourquoi ? Aucune idée, sûrement pour s'amuser, ça fait tellement de bien de dire du mal, on la comprend!

Le roman est découpé en deux parties intercalées. L'histoire d'une part, et de l'autre les billets de Gossip Girl.

La première partie, l'histoire principale, les héros, tout ça... D'un ennui ! L'écriture est  aussi terne que les personnages. Ce n'est pas mauvais, mais j'ai trouvé ça sans intérêt, sans style. Des dialogues décousus, et beaucoup de descriptions, de belles robes et d'autres détails vestimentaires. Plus comptes de faits qu'autres chose, je m'attendais à un roman plus drôle, ironique, pétillant, peut-être même (soyons fous) dénonciateur de cette jeunesse dorée et pervertie. Je m'attendais à un roman plus trash en fait, dans la lignée de Hell de Lolita Pill.
En fait, l'humour est présent, mais seulement dans les billets de GG, fielleux à souhaits qui colportent ce qu'elle entend (à moins que ce ne soit les autres qui colportent ce qu'elle invente).
Les fans de la série apprécieront, ceux à la recherche d'un roman gentillet sur la Haute New-Yorkaise apprécieront également. Les autres passez votre chemin.

Avec tant de bruit autour de la série et des livres, je m'attendait à un roman plus intéressant, plus mouvementé.
 




Encore une lecture pour le Baby chick-lit, et pour le challenge d'Evy !

jeudi 8 mars 2012

Promotion Canapé - Yvonne Collins et Sandy Rideout

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L'histoire :

Roxanne a 37 ans, son grand rêve de devenir réalisatrice (et de gagner un Oscar) avance doucement, très doucement même, puisqu'elle n'est que l'assistante du chef opérateur. Pourtant une occasion se présente, mais pour décrocher la place et réaliser son rêve, elle va devoir prouver qu'elle est la meilleure, qu'elle le mérite. Et ça sans coucher !



Mon avis :

Le résumé me tentait, je le trouvais sympa. Le titre me plaisait moins, un peu trop 80' à mon goût. Au final, je confirme, le titre ne correspond pas à l'esprit du livre, qui lui est très bon.

Roxanne est très éloignée de toute créatures chick-litienne habituelle. Déjà elle a 37 ans, célibataire habituée, sans enfants. Ensuite, elle travaille dans le cinéma soit, mais son rêve se situe derrière la caméra, et surtout pas devant. Pour terminer, question fringue, c'est pull noir et pantalon de treillis, oui parce que grimper et ramper caméra à l'épaule ça salit. Une héroïne originale donc. Sa vie tourne autour de son rêve et de son métier, qu'elle adore. J'ai aimé que sa situation sentimentale soit si claire, non seulement elle ne cherche pas de petit-ami (et ne parlons pas de mariage ou de progéniture, elle n'en parle pas une seule fois), mais en plus elle avoue clairement avoir un plan-cul régulier, pour les soirs qui sont durs et les coup de moins bien.
Bref une femme terriblement moderne, qui ne se pose pas de question. Elle est intelligente et résolue, elle travaille dure, assume ses choix, et elle est parfaitement épanouie ainsi, comment ne pas l'aimer ?

Les autres personnages sont beaucoup moins travaillés par contre. Pourtant ils me semblaient intéressants, mais les auteurs s'en sont moins occupées. Dommage, parce qu'entre Crusher le propriétaire/biker, Damon le chef de Roxanne et son sale caractère, ou Gayle sa belle-mère sortie d'un soap des années 80, il y a matière !

L'histoire se déroule à 90% sur un plateau de tournage, on suit surtout Rox en train de bosser. Pas d'histoire d'amour impossible et tourmentée, juste une jeune femme qui poursuit son rêve. Mine de rien, le lecteur qui n'a jamais participé à un tournage apprendra pas mal de choses sur l'organisation et la fabrication d'un film, certains passages sont assez techniques, ça m'a rappelé ma folle jeunesse !

Oui forcément il y a un peu d'amour aussi, même si Rox a pour principe de ne pas mélanger boulot et sentiment, elle reste humaine ! Mais ce n'est vraiment la partie principale de l'histoire. Disons que c'est un bonus ! Par contre aucune scène chaude, rien du tout. On sait que, mais pas de descriptions. Pour celles qui aiment rougir, passez votre chemin.

J'ai aimé le style des auteurs, assez simple et détaillés (surtout les choses techniques justement), mais surtout j'ai adoré que certains passages soit scénarisés, ça apporte une touche en plus, un petit recul par rapport aux personnages.

Je regrette que ce roman soit si court par contre. Ok, 480 pages n'est pas vraiment court, je l'accorde.  Mais franchement je pense que les auteurs avaient de la matière à développer, et auraient pu faire deux tomes. Rien qu'avec les personnages secondaires, il y avaient de quoi faire, les détaillés un peu plus aurait été sympa. C'est pas un point vraiment négatif non plus, mais c'est dommage.

Une très agréable surprise donc, assez  original par rapport aux thèmes habituels de la chick-lit, bien écrit, avec une héroïne en dehors des normes du genre. A découvrir !





Et hop, un billet pour le challenge chick-lit d'Evy !

lundi 5 mars 2012

Une (irrésistible) envie d'aimer - Meg Cabot

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Mon résumé :

Quand elle était ado, Heather était une star de la pop. Maintenant approchant de la trentaine, elle est devenue directrice adjointe d'un dortoir de la fac de New York. Elle continue d'écrire, mais juste pour elle, terrifiée qu'elle est de remonter sur scène.
Par contre, quand une étudiante de son dortoir est assassinée, elle n'a plus peur de rien et mène l’enquête. Rien ne peut l’arrêter, pas même le beau Cooper, qui est à la fois son proprio et un détective privé.


Mon avis :

Je suis un peu une idiote. Ce livre me tentait depuis un bail, surtout à cause du titre. Et je suis tombée dessus à la biblio, du coup, hop, dans le panier. Je savais que c'était une saga, mais je ne me suis pas posée la question de savoir si ce tome était le premier ou un des suivants.
Mauvaise nouvelle, c'est le tome 2, mais sincèrement ça n'a as du tout gêné ma lecture.

J'imagine que certaines blagues du roman sont plus drôle si on a déjà lu le premier tome, mais sinon pas de problèmes. Les quelques détails que je n'ai pas compris de suite (comme le fait que tout le monde demande à Heather de ne pas se mêler de l’enquête) sont assez rapidement expliqués. En fait c'est ça qui m'a fait réalisé que ce n'était pas le premier tome, trop de passages previously on. Je l'ai dit, je suis une idiote... 


Sinon, mon avis, en vrai sans tenir compte de ce détail d'ordre de lecture...

L'histoire est assez originale, la dualité chick-lit/polar. Aucune de ses deux facettes ne prend trop d'importance par rapport à l'autre. Le lecteur alterne entre les scènes concernant les amours d'Heather à celles où elle part enquêter. L’ensemble est assez cohérent, l'enquête tient la route, même si l'intrigue est assez légère, c'est plutôt sympathique. Par contre, ça manque de rythme. Pour une enquête policière, on peut s'attendre à quelque chose de plus entrainant, faut avouer que l'intrigue policière n'est pas non plus très complexe, limite plutôt mignonne ( à part le passage de la tête dans une marmite de la cafét', ça, selon l'échelle des Bisounours c'est pas mignon).


Heather est attachante, même si je regrette que la quatrième de couverture ne reflète pas vraiment l'ambiance du livre (oui je râle encore sur les éditeurs, j'assume). Bon allez, j'illustre mes propos (en italique les extraits du résumé de l'éditeur) :

Heather [...]est toujours aussi à l'aise dans ses baskets
  Heu, ouais, sauf qu'elle complexe sur son poids, pense quasiment tout le temps à manger, et culpabilise pour chaque plaisir qu'elle se fait... J'appelle pas ça être à l'aise dans ses baskets !

Imprudente et sexy
  Imprudente, ça oui complétement, mais sexy ? Va falloir revoir la définition du mot je crois... Elle ne cherche pas à séduire, ni à se faire belle, elle s'habille un peu n'importe comment sans aucun goût pour la mode ou autre chose. Elle n'est pas sexy, et surtout ne cherche pas à l'être.

Bon voilà ça c'est deux détails, mais disons que globalement le résumé donne l'impression de suivre les aventures d'une bombe sexuelle qui court après les méchants en talons aiguilles. C'est pas vraiment ça... Je sais qu'un résumé doit être fait pour donner envie, mais je trouve ça dommage qu'il ne corresponde pas vraiment au livre.

En dehors de ça, Heather de fourre dans de sacrés pétrins. En se lançant dans l'enquête, elle ennuie (beaucoup) les vrais inspecteurs, et fonce dans les ennuis. Elle est drôle, sûre d'elle, pétillante, attachante, têtue, bref je l'ai beaucoup aimé. 

En résumé, c'est un roman plutôt divertissant, mais le manque de rythme m'a un peu gâché de la plaisir de rencontrer Heather. Même si la lecture est agréable, ce n'est pas une saga addictive, je ne vais pas courir acheter la suite (ou le début), j'attendrai qu'elles croisent mon chemin !




Et hop, encore une lecture pour le challengre chick-lit d'Evy !

dimanche 4 mars 2012

Ne t'inquiète pas pour moi - Alice Kuipers

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Résumé :


Suivez la correspondance sur le frigo entre Claire, 15ans, et sa mère, docteur. Les deux femmes se croisent par notes, sans avoir le temps de parler en vrai. Le jour où la mère tombe malade, les mots reflètent leurs espoirs, leurs incompréhensions, mais surtout leur amour l'une pour l'autre.



Mon avis :

Que dire ? Superbe, émouvant, d'une tendresse infinie. Voici un livre qui donne envie d'appeler sa propre mère, juste pour lui dire qu'on l'aime.

J'ai été un peu déroutée au début par cette correspondance morcelée. Ça m'a rappelé quand j'étais plus jeune. Comme les héroïnes,  je vivais seule avec ma mère, et entre ses horaires de travail et mes cours, l'essentiel de nos conversations se déroulaient sur le frigo.  J'avais l'habitude de nos conversations décousues. Voir ce même genre de mots dans ce roman m'a remplie de nostalgie. Les relevés de notes aimantés, les listes de courses, ces "je t'aime " par habitude.

Et puis le sujet devient plus grave. Les mots se font plus durs. Difficile de savoir qui est l'enfant, impossible de prendre parti dans leurs querelles, ou de s'attacher plus à l'une qu'à l'autre. Si elles ne réalisent pas tout de suite la maladie, ça arrive néanmoins assez vite. Les phases se succèdent, leurs phrases deviennent plus douces. Comme pour grappiller chaque mot qu'elles peuvent partager. Ces "je t'aime" qui viennent du fond de l'âme.



Bref, je n'en dirai pas plus, sinon mon billet serait plus long que le livre.
Simplement, ce roman est très court, se lit dans l'après-midi. Et ensuite, comme moi, vous n'aurez sûrement qu'une envie, appeler votre mère, pour lui dire "je t'aime", parce qu'on ne le dit jamais assez.

En espérant vous donnez envie de le découvrir, je vous souhaite une bonne lecture !