Résumé :
Les cinquante candidates du concours Miss Fleur
de Beauté pensaient faire un super voyage : défiler sur la plage dans
de jolies tenues et rivaliser devant les caméras. Malheureusement, leur
avion s’écrase sur une île déserte, les laissant abandonnées avec peu de
vivres, et presque pas d’eye-liner.
Mais que faire quand on est une Miss ? Continuer de s’entraîner ou se battre contre les serpents ? Parfaire son bronzage ou prendre ses jambes à son cou ? Sans compter l’arrivée de pirates de télé-réalité fort troublants… et de trafiquants d’armes forts redoutables.
Et si finalement cette épreuve permettait à ces jeunes filles condamnées à la beauté standardisée de découvrir qui elles sont vraiment ?
Mais que faire quand on est une Miss ? Continuer de s’entraîner ou se battre contre les serpents ? Parfaire son bronzage ou prendre ses jambes à son cou ? Sans compter l’arrivée de pirates de télé-réalité fort troublants… et de trafiquants d’armes forts redoutables.
Et si finalement cette épreuve permettait à ces jeunes filles condamnées à la beauté standardisée de découvrir qui elles sont vraiment ?
Mon avis :
Commençons par ce que le lecteur voit en premier et qui déjà peut porter à débat. La couverture. Celle en VF, bien sûr (celle en VO traine quelque part vers la fin de ce billet).
Yep, vous voyez bien, c'est coloré, mélange de photo et d'un dessin fait visiblement par un enfant, rien ne s'accorde, bref une couverture de winner. Beaucoup diront que c'est laid (c'est pas faux, soit) mais malgré tout, j'adore. Déjà parce qu'une fois lu, on se rend compte que ça colle parfaitement à l'histoire, décalée, excessive. Ensuite parce que cette couverture est peu commune, vive, elle claque. Baladez vous au rayon jeunesse de votre dealer de livres, que voyez-vous ? Que des couvertures quasiment identiques. Soit de joli dessins versions enfants, soit des couvertures sombres et torturées pour le côté YA. Ce livre attire l’œil, il donne envie de sourire et on se demande de quoi il est question pour oser un truc pareil.
Et franchement un peu de couleur et d'originalité fait du bien, donc pour moi cette couverture est top (même si je suis d'accord que le rendu est moche).
Le résumé m'a donné envie, ça me semblait une super idée, qui pouvait contenir de nombreux thèmes peu lus. Sur ce point j'ai été satisfaite.
L'auteur aborde beaucoup de sujets autours de la manière dont les adolescentes se perçoivent, et ce qu'elles se croient obligées d'être et de faire. Que ce soit la façon dont le sexe est perçu (avec le sujet des bagues de chasteté, assez peu communes en Europe), ou la place de la femme dans la société en général, j'ai été séduite par ce féminisme, non pas par le côté "Girl Power" qui m'agace, mais au contraire car Libba Bray parle avant tout d'égalité. Donc gros point positif...
Deuxième point positif, la mise en page. On a presque l'impression de regarder un mélange de TV réalité absurde et un concours de beauté. Les épisodes de la vie des miss sont entrecoupés de pages de pub et autres descriptifs de chacune des miss, pour mieux les connaître. Ça coupe un peu l'action, et c'est assez originale.
Voilà ce que j'ai aimé. Maintenant passons à tout le reste.
Il faut bien se rendre compte qu'on commence un livre écrit au 17ème degré. Donc oui, c'est écrit pour être drôle, tout est caricaturale, que ce soit l'intrigue, les personnages, ou les dialogues. Sauf que c'est tellement caricatural que ça n'est même plus drôle. En tout cas, la sauce n'a pas pris avec moi.
Sur une idée sympa, Libba Bray enfonce trop le clou de la dénonciation des concours de beauté. A force de les décrire comme de jolies filles stupide, elle en fait trop. Au bout de quelques chapitres, j'en avais vraiment marre. Les personnages sont si caricaturaux que ça en devient agaçant, le roman aurait gagné en qualité si il avait été moins excessif dans la dénonciation.
Ce qui m'a le plus gêné dans ma lecture, que Libba Bray se perde dans son intrigue. On a les reines de beauté toutes plus stupides les unes que les autres, qui sur une partie du roman préfèrent continuer à s’entrainer pour le concours, puis sur l'autre partie, sans aucune raison ni transition sont capables de construire des récupérateurs d'eau, ou des armes contre les animaux sauvages...
Puis soudainement on est plongé dans une intrigue politico-écolo-pathétiques. On rencontre d’autres personnages qui ne valent pas mieux niveau QI, avec des grands méchants qui ne feraient pas peur à un chaton... Et toujours avec un cheminement qui semble échappé à toute logique.
Bref, une bonne idée de départ, mais de mon point de vue à été terriblement mal écrite. Une roman plus court et moins dispersé aurait gagné en qualité.
Comme je suis sympa, et que mon billet ne l'est pas trop je vous laisse le lien vers deux autres billets, d'abord celui de ma-bibliotheque , qui a encore moins aimé que moi, et celui de Faelys qui à elle beaucoup apprécié par contre !
Yep, vous voyez bien, c'est coloré, mélange de photo et d'un dessin fait visiblement par un enfant, rien ne s'accorde, bref une couverture de winner. Beaucoup diront que c'est laid (c'est pas faux, soit) mais malgré tout, j'adore. Déjà parce qu'une fois lu, on se rend compte que ça colle parfaitement à l'histoire, décalée, excessive. Ensuite parce que cette couverture est peu commune, vive, elle claque. Baladez vous au rayon jeunesse de votre dealer de livres, que voyez-vous ? Que des couvertures quasiment identiques. Soit de joli dessins versions enfants, soit des couvertures sombres et torturées pour le côté YA. Ce livre attire l’œil, il donne envie de sourire et on se demande de quoi il est question pour oser un truc pareil.
Et franchement un peu de couleur et d'originalité fait du bien, donc pour moi cette couverture est top (même si je suis d'accord que le rendu est moche).
Le résumé m'a donné envie, ça me semblait une super idée, qui pouvait contenir de nombreux thèmes peu lus. Sur ce point j'ai été satisfaite.
L'auteur aborde beaucoup de sujets autours de la manière dont les adolescentes se perçoivent, et ce qu'elles se croient obligées d'être et de faire. Que ce soit la façon dont le sexe est perçu (avec le sujet des bagues de chasteté, assez peu communes en Europe), ou la place de la femme dans la société en général, j'ai été séduite par ce féminisme, non pas par le côté "Girl Power" qui m'agace, mais au contraire car Libba Bray parle avant tout d'égalité. Donc gros point positif...
Deuxième point positif, la mise en page. On a presque l'impression de regarder un mélange de TV réalité absurde et un concours de beauté. Les épisodes de la vie des miss sont entrecoupés de pages de pub et autres descriptifs de chacune des miss, pour mieux les connaître. Ça coupe un peu l'action, et c'est assez originale.
Voilà ce que j'ai aimé. Maintenant passons à tout le reste.
Il faut bien se rendre compte qu'on commence un livre écrit au 17ème degré. Donc oui, c'est écrit pour être drôle, tout est caricaturale, que ce soit l'intrigue, les personnages, ou les dialogues. Sauf que c'est tellement caricatural que ça n'est même plus drôle. En tout cas, la sauce n'a pas pris avec moi.
Sur une idée sympa, Libba Bray enfonce trop le clou de la dénonciation des concours de beauté. A force de les décrire comme de jolies filles stupide, elle en fait trop. Au bout de quelques chapitres, j'en avais vraiment marre. Les personnages sont si caricaturaux que ça en devient agaçant, le roman aurait gagné en qualité si il avait été moins excessif dans la dénonciation.
Ce qui m'a le plus gêné dans ma lecture, que Libba Bray se perde dans son intrigue. On a les reines de beauté toutes plus stupides les unes que les autres, qui sur une partie du roman préfèrent continuer à s’entrainer pour le concours, puis sur l'autre partie, sans aucune raison ni transition sont capables de construire des récupérateurs d'eau, ou des armes contre les animaux sauvages...
Puis soudainement on est plongé dans une intrigue politico-écolo-pathétiques. On rencontre d’autres personnages qui ne valent pas mieux niveau QI, avec des grands méchants qui ne feraient pas peur à un chaton... Et toujours avec un cheminement qui semble échappé à toute logique.
Bref, une bonne idée de départ, mais de mon point de vue à été terriblement mal écrite. Une roman plus court et moins dispersé aurait gagné en qualité.
Comme je suis sympa, et que mon billet ne l'est pas trop je vous laisse le lien vers deux autres billets, d'abord celui de ma-bibliotheque , qui a encore moins aimé que moi, et celui de Faelys qui à elle beaucoup apprécié par contre !
4 commentaires:
Un que je vais lire malgré tout :) Dommage que l'auteur en fasse trop sur l'humour et le farfelu, mais je suis curieuse de voir ce que ça donne... C'est vrai que c'est difficile de doser la subtilité quand on veut que la moquerie soit visible aux yeux de tous lecteurs, surtout enfants :/ Curieuse de voir ce que ça donne ne tout cas.
Sinon je suis d'accord avec ce que tu dis de la couverture. Personnellement je la trouve laide à souhait, mais il est clair qu'il sera visible en librairie et qu'on sent bien plus le délirant que dans la couverture américaine :p
en tout cas il réussit à faire parler de lui, ce livre! ;)
Effectivement ce livre fait parler, c'est déjà un bon point, qu'on aime ou pas, il y a matière à débattre en tout cas !
Sita, tu as utilisé le mot juste "subtilité". Du coup, peut-être que pour des enfants l'humour ainsi dosé passerait (même si je suis pas sûre de vouloir que ma fille lise un roman où il est question de liberté sexuelle et des femmes "sauvages"). Du coup c'est contradictoire, les thèmes abordés s'adressent visiblement à des ado voire à des adultes, mais je trouve que l'écriture est trop rentre dedans.
Et non, ce n'est pas parce que je manque d'humour, ou que je préfère quand il plus raffiné ou quelque chose dans ce genre. Je suis réceptive à tout ce qui peut me faire rire, mais là, l'absurde et la caricature sont trop présents à mon gouts pour savourer le roman.
En tout cas Sita, j'espère que tu le liras, on a rarement le même ressenti sur les livres, donc j'attends ton avis (encore XD).
Greeat reading your blog
Enregistrer un commentaire