Au terme d’une terrible guerre, trois mages sacrifient leurs vies pour créer le Grimoire, un puissant artefact qui pourra, un jour, détruire le Seigneur Noir.
500 ans plus tard, dans la même vallée, on rencontre Elena. Elle découvre être une Sor’cière, annoncée par les prophétie comme la destructrice du monde. Créature maudite que beaucoup veulent tuer, que le Seigneur Noir veut capturer mais que certains aiment et protégeront.
Tout un programme !
Pour moi le livre a trois parties très nettes.
La première ne fait que quelques pages, le préambule et le prologue, que j’ai adoré.
La deuxième est l’histoire d’Elena qui découvre ses pouvoirs, cette partie m’a ennuyé, Elena et son frère m’agaçaient. Tout était trop prévisible et un poil neuneu.
La troisième partie commence quand Elena rencontre ses “compagnons”. Depuis le début du roman on lisait parfois quelques pages sur d’autres personnages, le jeu étant de deviner quand et comment ils rencontreraient notre héroîne. Cette partie est celle qui m’a le plus plu.
J’ai donc eu du mal à rentrer dans le livre, il faut avouer que ne pas aimer le personnage principale est un sacré obstacle ! Je l’ai trouvé plus intéressante dans la troisième partie du livre, et ajoutée aux autres personnages, comme Kral le Montagnard (mon préféré), tout de suite la lecture devient plus agréable. L’intrigue reste quand même assez convenue, les personnages classiques.
À noter qu’il y a des peu de violence dans ce livre. Il y a évidemment quelques passages un peu beurk, mais rien de comparable avec d’autres roman de fantasy que j’ai pu lire, pas de barbarie pure comme dans L’épée de vérité de Goodkind ou de scènes de tortures comme dans Le Don de McIntosh.
Au final, c’était une lecture sympathique, sans réelle surprise ou passion. Le tome 2 dort dans ma PAL, je le lirai sans doute prochainement. C’est un livre que je conseillerai soit aux jeunes, ou alors aux personnes qui débutent dans la fantasy, histoire de ne pas se dire à chaque nouveau personnage “Tiens c’est comme dans…”.
Pour conclure, une citation : Parfois, le temps ne développait pas la sagesse : il se contentait d’endurcir le coeur.
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