mercredi 28 décembre 2011

Tome 1: Le voleur de Foudre – Rick Riordan

Oui, je suis faible, j’assume. Quand un livre cartonne j’ai envie de savoir pourquoi. Quand il est adapté au cinéma, je suis curieuse. Quand j’en entend parler partout et que ma libraire me dit “Quoi, vous ne l’avez pas lu ? “, forcément je me sens mal. Et dans ces cas-là je fais quoi ? Je craque !
Donc j’ai craqué, comme toujours quand je lis un best-seller, je suis sceptique, j’y vais doucement, je note tout ce qui me gêne et tout, genre “Ouais, j’ai lu mais alors ça, ça et ça bof”.
Mais comme j’ai dit, je suis faible, et quand un livre me fait rire, que les personnages me plaisent et que l’histoire se tient, et bien, au bout de quelques chapitres j’abandonne mes listes de ce qui ne va pas, et quand j’arrive à la moitié je cours acheter le tome 2, histoire de pas être en manque.


Perseus Jackson a 11 ans, dyslexique, hyperactif, mais tout le monde l’appelle Percy. Il se fait virer d’une énième école quand sa Furie de prof l’attaque. Il découvre alors qu’il est le fils de Poséidon, et que ce que les humains appellent mythes sont en fait réels, d’ailleurs le mot “mythe” est à éviter, les dieux n’apprécient pas trop… Accusé à tort d’avoir volé l’éclair originel de Zeux, il va devoir démêler la situation, accompagné de Grover son meilleur ami/protecteur/satyre et d’Annabeth, fille d’Athéna.

Concernant l’intrigue, j’ai trouvé ça assez prévisible, la prophétie est vraiment évidente, quand à savoir qui sont les méchant, pareil, on les voit venir de loin. Bon, ok, ça c’est un gros point négatif.
Autre chose, les combats, oui, ok, je n’ai jamais combattu de Minotaure avec une épée en Bronze Céleste, mais quand même ! Les combats m’ont paru fade, un peu brouillon dans la description parfois, comme si l’auteur lui-même n’était pas sûr.

Pour les côtés positifs, j’ai adoré les personnages, le trio principale, avec un gros coup de coeur pour Grover que j’ai trouvé très drôle et très touchant. J’ai pas mal apprécié les Dieux également, même s’ils sont… comment dire… très… très dieux grecs ! Hautains, autoritaires, dédaigneux, vraiment comme dans les mythes. En gros c’est des cons, mais j’ai toujours eu un faible pour ce genre de personnages, je les trouvent toujours plus intéressants ! Bref, j’ai adoré les passages avec les dieux.
Ensuite, j’ai apprécié que beaucoup de questions soient directement répondues. J’ai toujours en horreurs les livres qui nous font se poser pleins de question sans jamais y répondre (on appelle ça un traumatisme de X-files). Là, on comprends a peu près tout très vite et je me doute que les rares questions en suspens seront répondues dès le prochain tome, l’auteur semble savoir où il va, ce qui est appréciable.
Pour finir, le style, très parlé, très jeune, très fluide. Rapide à lire et à comprendre, parfait pour se détendre.

Une petite citation qui m’a bien fait marrer et qui, je trouve, montre assez bien le style d’écriture du roman :

I’d love to tell you I had some deep revelation on my way down, that I came to terms with my own mortality, laughed in the face of death, et cetera.

The truth? My only thought was: Aaaaggghhhhh!
En conclusion, oui j’ai adoré et je comprends que ça marche aussi bien, même si c’est clairement un livre jeunesse, c’est agréable à lire, et je vais continuer avec les tomes suivants…

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