Bienvenue en 1723, en pleine chasse aux sorcières dans une Amérique du Nord dirigée par un Empereur qui élève des dragons.
Mary a été élevé dans un orphelinat, comme le veut la tradition, le jour de ses 17 ans elle part pour trouver un emploi. En chemin, elle passe la nuit à Old Haven puis décide de s’y installer. Mais ce n’est pas par hasard et la jeune fille va bientôt découvrir qui elle est.
Ce livre dormait dans ma PAL depuis quelques mois, je ne m’y intéressait pas trop, les histoires de jeunes filles et de pouvoirs magiques s’avérant souvent décevantes, mais j’ai lu de bonnes critiques dernièrement donc j’ai tenté le coup. Un regret : ne pas l’avoir lu plus tôt !
Fabrice Colin mélange habilement l’Histoire, avec par exemple le “procès” de Salem, et les éléments fantastiques. Le tout est terriblement crédible, peut-être car tout est mélangée de manière brillante, qu’importe si Gotham n’existe pas en vrai, Mary va à Boston, ça on peut situer; Ok, y’a pas d’Empereur, mais la chasse au sorcière a vraiment eu lieu. Le tout donne un univers crédible et détaillé, on s’y sent à l’aise et les détails divergeant de nos connaissances en Histoire ne choquent pas plus que ça.
Mary ! Je l’adore ! C’est tellement rare qu’une héroïne me plaise que je le note ! J’ai aimais sa personnalité, et le fait qu’elle s’éveille doucement avec ses pouvoirs, qu’elle prenne conscience de son rôle au fur et à mesure. J’ai également beaucoup apprécié les personnages secondaires, Thomas Goodwill le pirate surtout, il m’a beaucoup fait rire.
J’ai dévoré ce livre, l’histoire est absolument captivante, entre les mystères autour de l’ascendance de Mary et son destin, entre les questions de religion et de morale, et évidemment la petite touche d’amour (vraiment petite).
Un bémol quand même, la couverture ! Arf, le Livre de Poche a choisi une jolie photo d’une jolie jeune fille sur un joli fond de forêt. Je trouve cette couverture on ne peut plus repoussante, je ne peut pas l’expliquer, elle me fait penser aux couvertures des romans pour ado avec des héroïnes neu-neu (j’ai pas de titres en tête mais faite un tour dans le rayon jeunesse de votre dealer de livre habituel vous verrez de quoi je parle). Avant la lecture cette couverture ne me donnait pas envie de le lire, et après la lecture je me dis qu’elle ne représente en rien le style ou l’histoire. Je trouve vraiment que c’est un très mauvais choix.
La couverture ne changeant en rien l’histoire, j’ai passé un excellent moment de lecture, les pages se tournent toutes seules. J’ai adoré la manière d’écrire de Fabrice Colin, je vais prochainement acquérir d’autres de ses œuvres, reste à savoir lesquelles !
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