Mon voyage en enfance continue avec la suite des aventures de Sophie, et de ses amies, Camille et Madeleine de Fleurville.
Camille et Madeleine sont, comme le titre l’indique, des petites filles modèles. Leurs rares défauts ne font que mettre encore plus en valeurs leurs qualités. Ces deux jeunes filles pourraient vite devenir agaçantes d’être trop parfaites mais elles sont si dépourvues de malices qu’il est juste impossible de ne pas les aimer. Sophie, la terrible, devient meilleure juste en étant à leur côtés, et je la comprends, être entouré par deux anges pareils, forcément on ne peut devenir qu’une meilleure personne !
Les aventures des jeunes filles de ce tome sont un peu plus mouvementée que dans les Malheurs de Sophie, les enfants ont grandi et leurs vie n’est pas toute rose. Ici, des thèmes un peu plus sombres seront abordés, comme la violence faite sur les enfants, le deuil ou la pauvreté.
Le ton est rendu léger par l’extrême bonté des deux sœurs, qui reste toujours optimiste et voient en chaque choses une chance de devenir meilleures.
Le thème principale est encore une fois l’éducation des enfants, mais ici, la Comtesse de Ségur ne cache pas son avis sur la question.
Les malheurs de Sophie était une jolie histoire, un roman, là, on entre dans le débat. Sous couvert de l’histoire des ces adorables jeunes filles, elle compare régulièrement plusieurs principes d’éducation et en donne les conséquences.
Par exemple, elle mentionne plusieurs histoire de jeunes filles (dont Sophie) jugées mauvaises ou faisant de mauvaises choses et qui pour punition reçoivent le fouet. À chaque fois, elle ne manque pas d’expliquer que l’enfant battu ne devient pas meilleur, et n’arrête pas de faire des bêtises à cause de la peur du fouet, mais par contre quand Mme de Fleurville punit Sophie pour la première fois, sans la battre, mais en l’enfermant seule dans une pièce le temps de réfléchir, alors Sophie comprend sa bêtise et se repend sincèrement.
Autant dans l’histoire, dans les personnages ou dans le ton, c’est un livre léger et tendre, il s’en dégage un sentiment d’amour très fort. On ne peut que s’attacher aux personnages et aujourd’hui encore, en le relisant j’aime toujours autant ce livre qui a bercé mon enfance.
La Comtesse pensait qu’être entouré d’amour est l’unique moyen de devenir une personne meilleure, et elle fait passer le message à travers son livre; une très jolie histoire, avec une belle morale.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire